En effet, après 11 ans d’une longue bataille pour la défense de la légitimité et des droits de notre parti, celui-ci a définitivement remporté la victoire et contraint les divers adversaires qui s’étaient ligués contre lui à reconnaître leur défaite. Nos adversaires avaient eu la prétention de nous dénier le droit d’exister comme un parti politique indépendant, de proclamer nos positions sur les questions politiques nationales et de les défendre auprès des masses. Ils ont eu la prétention d’usurper la direction du parti, après avoir été contraints d’en démissionner pour avoir trahi ses décisions, alors que jamais, aucune structure reconnue, aucune instance légitime du PAI ne les a soutenus ou élus depuis leur trahison.

Mais malgré leur entêtement, malgré leurs affabulations et leur haine du parti, malgré leurs manœuvres politiciennes, malgré leurs compromissions, ils viennent de mordre honteusement la poussière, après être allés d’échec en échec et de division en division ! Cette victoire du PAI, nous l’avons gagnée parce que nous avions la vérité pour nous, mais aussi d’une part parce que tous les militants étaient unis et déterminés derrière les membres d’honneur et la direction du parti et, d’autre part, parce que l’opinion publique qui connaissait bien le PAI, nous a soutenus jusqu’au bout. Rechercher la vérité dans les faits, lutter pour le triomphe de la justice, rester fermes et déterminés dans la défense de ce qui est juste, voilà ce que nous ont enseigné notamment les fondateurs du PAI et les grands penseurs de la Révolution ! Ce sont ces principes que nous avons respectés. Nous avons proclamé la vérité partout, devant les tribunaux, dans la presse et dans tous les milieux.

Nous n’avons laissé aucun répit à nos adversaires en nous élevant contre toutes les décisions irrégulières prises par le pouvoir en leur faveur. Nous avons toujours répondu à leurs contrevérités et à leurs affabulations grossières, en les démasquant et en disant la vérité. Nous n’avons jamais hésité à dire leur fait aux responsables de l’Administration (ministres, haut-commissaires ou préfets) qui se cachaient derrière le paravent de la pseudo-légalité des usurpateurs pour nous dénier le droit d’avoir des activités ! Aujourd’hui, en accordant sa reconnaissance au BEC issu du 3e congrès extraordinaire, le gouvernement refuse de continuer à faire fausse route. Systématiquement déboutés par la justice et maintenant désavoués par le pouvoir, les usurpateurs ont été obligés de renoncer au PAI. Espérons pour eux qu’ils ont enfin compris qu’on ne bâtit rien de durable sur des complots et des affabulations et contre le PAI ! Avec le peuple et les autres forces progressistes du pays, le PAI et ses militants continuent leur lutte pour le triomphe des aspirations du peuple burkinabè.

Vive la juste victoire du P.A.I !

Ouagadougou le 12 août 2011

Pour le Bureau exécutif central du PAI

Le Secrétaire Général

Philippe OUEDRAOGO

Le Pays