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Carnet Santé : de la lumière pour les femmes enceintes déprimées

Publié le mercredi 19 novembre 2003 à 09h54min

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Cinq pour cent (5 %) des femmes enceintes souffrent de dépression grave mais ne peuvent être traitées par antidépresseurs. Des séances matinales d’exposition à la lumière pourraient constituer une alternative intéressante.

Les dépressions au cours de la grossesse sont fréquentes et méconnues. Cinq pour cent (5 %) des femmes enceintes, sont atteintes d’un syndrome dépressif grave. Leur prise de charge est d’autant plus délicate que la prescription des antidépresseurs est déconseillée durant cette période. Alors que faire ?

Une alternative : la lumière

Selon un journal américain de psychiatrie, seize patientes enceintes atteintes de dépression grave ont été traitées par une séance d’une heure d’exposition à la lumière vive, le matin au réveil. Une amélioration a été enregistrée pour 49 % d’entre elles dès la troisième semaine de traitement et ce chiffre était porté à 59 % après cinq semaines. Les auteurs de ces travaux concluent à un effet antidépresseur d’une exposition matinale à la lumière.

L’eau : un besoin vital

Le corps humain adulte est constitué de plus de 60 % d’eau et nous ne pourrions pas vivre plus de quelques jours sans boire. En effet, si nous avons des réserves en énergie, essentiellement sous forme de graisses, ou en vitamines, nous ne pouvons emmagasiner l’eau. Elle est automatiquement éliminée, pour que la composition des différents compartiments liquidiens de notre corps reste dans des limites acceptables.

Le rein élimine ainsi plus d’un litre d’eau chaque jour, et il existe encore d’autres voies de sortie : les selles et la sueur. Cette dernière est importante dans les pays chauds. Le total de l’eau éliminée par jour s’élève ainsi, en moyenne, à deux litres. Il existe tout de même des mécanismes régulateurs : lorsque notre corps manque d’eau, apparaît la soif, qui nous insiste à boire. En outre, le rein est capable, dans certaines limites de s’adapter à nos apports, en concentrant ou diluant l’urine, ce qui n’est pas le cas pour la sueur : il faut donc veiller à boire régulièrement dans les pays chauds et au plus fort de l’été. En fonction de l’activité physique et du climat, les besoins en eau peuvent varier de un litre à cinq ou six litres par jour. La moyenne qu’il convient de respecter se situe aux environs de trois litres pour une activité physique moyenne.

Conseils pratiques

Saignement vaginal anormal

Ne pas se donner la douche vaginale après un saignement : Cette intervention est inutile. De manière générale, les douches vaginales sont déconseillées, car elles altèrent le PH (taux d’acidité) du vagin.

Passer un test de grossesse :

Toute femme en âge de procréer qui remarque un saignement anormal malgré l’utilisation d’un moyen de contraception devrait passer un test de grossesse.

Passer un pap test régulièrement :

Ce test de routine qui permet de détecter des cellules anormales à un stade précoce peut vous sauver la vie. Il est fortement recommandé de le passer une fois par an.

Opter pour des pratiques sexuelles douces

Une friction excessive peut être à l’origine du saignement.

Utiliser un lubrifiant lors des relations sexuelles

Si vos sécrétions vaginales sont insuffisantes, utilisez les gels stériles vendus en pharmacie.

Verlaine KABORE
Sidwaya

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