Les 45 hauts-commissaires du Burkina Faso se sont réunis, jeudi 26 août 2004 à Ouagadougou, avec le SP/CNLS-IST et les partenaires au développement sur "La décentralisation de la lutte contre le VIH-Sida et les IST au niveau sectoriel". La rencontre s’inscrit au titre de l’approndissement de la réflexion pour une meilleure opérationnalisation de l’approche multisectorielle de la lutte contre le VIH-Sida et les IST et une meilleure coordination des interventions dans le secteur décentralisé partant des propositions concrètes qui ont été faites.

Les échanges ont porté essentiellement sur la pertinence et la cohérence globale de l’organisation et du fonctionnement des structures décentralisées du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST). Ils s’agit des Comités provinciaux de lutte contre le Sida (CDLS), des Comités communaux de lutte contre le Sida (CCLS), des Comités des secteurs de communes de lutte contre le Sida (CSCLS) et des Comités villageois de lutte contre le Sida (CVLS).

La réunion s’est penchée aussi sur le mécanisme de coordination mis en place par le CNLS-IST, notamment le rôle et la place des CPLS et ceux qui devraient être accordés aux antennes régionales du SP/CNLS-IST ainsi que les capacités opérationnelles des structures décentralisées de coordination (CPLS, CDLS, CCLS) et des structures décentralisées d’exécution (CSCLS et CVLS).

Grosso modo, les interventions des uns et des autres se sont focalisées sur la pertinence, l’efficacité et les conditions d’exécution des activités en relation avec les résultats et les objectifs poursuivis, les points forts et les points faibles dans la mise en œuvre du secteur decentralisé, le dégré d’intégration des interventions et de la participation des acteurs sectoriels et communautaires dans la décentralisation (populations, partenaires techniques et financiers, acteurs de terrain), SP/CNLS-IST etc..

Les participants ont aussi abordé le mécanisme de mobilisation et de décentralisation des ressources et le système de financement et la gestion des fonds des micro-projets. Ils ont fait des propositions pour le renforcement des capacités et une amélioration des interventions du secteur décentralisé. Les hauts-commissaires ont été informés de la mise en œuvre très prochaine du projet BAD. En effet, la Banque africaine de développement (FAD) vient d’allouer un fonds de plus de 800 millions de FCFA aux activités de lutte contre le Sida au Burkina.

Charles OUEDRAOGO
Sidwaya