C’est le secrétaire général des Enseignements secondaire supérieur et de la Recherche scientifique M. Bila Dipama qui a présidé la cérémonie de clôture à l’amphi libyen de l’université. Ce XIe concours d’agrégation qui a pris fin le 14 novembre à l’université de Ouagadougou a eu au total 15 admis. Soit un taux de réussite de 25,86%.

Ces admis sont répartis entre les cinq sections concernées par ce concours. Ainsi en histoire des institutions il a eu un (01) admis sur quatre présentés (4), en droit privé cinq (5) admis sur seize (16) candidats présentés. En droit public et science politique deux (2) admis pour seize (16) candidats au départ, 4 admis sur douze (12) présentés dans les sciences économiques et enfin trois (3) admis sur dix (10) candidats présentés dans les sciences de gestions.

Sur les huit (8) pays présentés trois (3) en sont ressortis avec zéro (0) admis. Il s’agit du Tchad, du Burkina Faso et du Togo qui ont présenté respectivement un (1), trois (3) et quatre (4) candidats. Pour les pays bénéficiaires d’admission à savoir le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal et le Bénin qui ont présenté respectivement dix-neuf (19), deux (2), cinq (5), vingt et un (21) trois (3) ont eu respectivement huit (8), un (1) deux (2) un (1) admis.

Ce XIe concours d’agrégation, a dit le secrétaire général du Conseil africain et malgache des Enseignements Supérieurs (CAMES), le professeur Moustapha Sall, a connu un succès dans son organisation et un relèvement significatif du taux de réussite comparativement à celui qui s’est déroulé au Cameroun. Le taux d’admission, a-t-il précisé, quoique toujours faible a enregistré quand-même un net accroissement et celui d’ajournement qui était de 38% a décru par rapport à celui du dernier qui était de 60%.

Pour le professeur Sall, l’amélioration de ces taux de réussite passe par un meilleur partage des Ressources pédagogiques, la mise en place de solides écoles de formation doctorale suivant les schéma préconisé depuis plusieurs années par la conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’Océan Indien (CRUFAOCI). Il a par ailleurs salué la France, la Belgique, les Etats-Unis pour leur contributions décisive au succès de ce concours.

Il a, à la fin de son allocution, adressé ses félicitations aux lauréats du concours et leur a rappelé l’impérieux devoir qui découle de l’accès au corps des maîtres de conférence agrégés, celui de contribuer chacun dans sa spécialité à la qualification des Ressources humaines de nos pays à travers un investissement accru dans l’encadrement des jeunes enseignants et chercheurs.

Pour le professeur Filiga Michel Sawadogo, président Coordonnateur des jurys, il serait souhaitable que le CAMES, pour les prochains concours, designe au moins deux années à l’avance le pays organisateur du concours, toute chose qui permettra à celui-ci d’inciter ses enseignants à s’engager en grand nombre au concours et de les soutenir dans la préparation. Il a du reste invité les nouveaux agrégés à faire bon usage de leur nouvelle qualification et a souhaité aux candidats non reçus bon courage pour la prochaine fois. La cérémonie s’est terminée par la remise symbolique de diplômes d’agrégations aux admis.

Bouma Ernest NEBIE
(Stagiaire)