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Société burkinabè de chirurgie : L’unité retrouvée

Publié le lundi 1er juin 2009 à 03h04min

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La Société burkinabè de chirurgie (SOBUCHIR) a organisé, les 28 et 29 mai 2009, son premier congrès à Ouagadougou, sous le thème : "Urgences en chirurgie".

Les chirurgiens du Burkina Faso ont marqué une halte, les 28 et 29 mai 2009, pour tenir leur 1er congrès à Ouagadougou. Organisé par la Société burkinabè de chirurgie (SOBUCHIR) sous le thème : "Urgences en chirurgie" ; ce congrès a permis d’aborder plusieurs sujets. En effet, plusieurs communications, plus d’une vingtaine, ont été données aux congressistes pour leurs permettre d’appréhender les différentes facettes de la chirurgie essentielle au Burkina Faso. Les objectifs de cette rencontre sont entre autres, de promouvoir la chirurgie au Burkina Faso, de regrouper tous les chirurgiens sans exception, d’offrir un cadre d’expression scientifique, de partage et d’émulation entre chirurgiens d’une part et entre chirurgiens et les autres acteurs de la santé d’autre part. Par ailleurs, la rencontre voulait susciter la vocation chirurgicale aux étudiants, promouvoir toute action tendant à l’enseignement et à la recherche en matière chirurgicale, encourager et soutenir la diffusion des travaux de recherche dans le domaine.

L’ancien président de la SOBUCHIR, Pr Dama Sano a salué "l’engagement et la sagesse des aînés, qui ont permis de remettre tout le monde sur le bon chemin". A la fin des travaux un nouveau bureau conduit par le Pr Théodore Ouédraogo a été mis en place. Ce premier congrès de la SOBUACHIR qui vient 3 ans après sa création, marque ainsi l’unité et l’entente retrouvées au sein de la grande famille des chirurgiens. La directrice générale de la tutelle des hôpitaux, Dr Arlette Sanou a indiqué qu’en ce qui concerne la question de la gestion des urgences, "depuis 1998, le gouvernement porte une attention particulière à la prise en charge des cas d’urgences dans les hôpitaux publics". En effet, des moyens ont été mis à la disposition des hôpitaux tant pour appuyer l’organisation des services de prise en charge des cas d’urgences que pour l’amélioration de leur plateau technique.

Mais, Dr Arlette Sanou a reconnu que malgré la volonté affichée du gouvernement grâce à ses efforts multiples et multiformes, des difficultés demeurent. "Nous sommes loin d’atteindre les objectifs car pour ne prendre que les normes dans les Centres hospitaliers régionaux (CHR) dans le domaine de la chirurgie générale, trois hôpitaux sur neuf ne disposent que d’un chirurgien qui n’est en fait qu’une norme minimale", a-t-elle déclaré. Elle a interpellé les congressistes à jouer leur partition afin de pouvoir répondre à la question récurrente de la formation à la chirurgie essentielle des médecins des districts. Elle a, par ailleurs invité, au nom du ministre de la Santé qu’elle représentait, à plus de dialogue et de cohésion au sein du groupe afin que "la SOBUCHIR soit un véritable instrument de résolution des problèmes de santé des populations".

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya

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