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Pouponnière du secteur 9 de Koudougou : Offrir une chance de survie aux bébés orphelins

Publié le mercredi 25 février 2009 à 00h30min

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C’est en présence du secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Jean Gustave Tapsoba, du maire de Koudougou, Seydou Zagré, du parrain Boukary Béréhoundougou, inspecteur des douanes, et des partenaires suisses de l’association Zoodo conduits par Sandra Jaeggi, que le président de la Fondation Enfants pour Enfants (FEE), Bouba Béréhoundougou, a procédé, le samedi 21 février dernier, à la pose de la 1re pierre de la pouponnière du secteur 9 de Koudougou. Ce centre est destiné à accueillir les bébés abandonnés et les orphelins en bas âge qui ont perdu précocement leurs géniteurs.

Comme l’a expliqué Bouba Béréhoundougou, voilà maintenant une douzaine d’années qu’a été mise en place la Fondation Enfant pour Enfants (FEE) et construit à Lattou (05 Km de Koudougou) un Centre d’accueil, d’aide et de formation des orphelins (CAFOR), qui héberge actuellement plus de 40 pensionnaires et parraine 76 enfants. La mission première de ce centre est de donner un second foyer aux orphelins, aux enfants abandonnés ou démunis. Le CAFOR accueille ses pensionnaires à partir de l’âge de 07 ans et les libère à leur vingtième année.

C’est du reste là que se situe la principale difficulté, car les enfants arrivent au centre sans aucune base éducative. De plus, malgré les prouesses du CAFOR, il y a tout de même un vide à combler en ce sens qu’en limitant l’âge d’admission à sept ans, les responsables se sont rendu compte que le lot d’orphelins de bas âge et les nourrissons abandonnés par leurs mères se retrouvent exclus de leurs systèmes de prise en charge. Et c’est ainsi que l’idée de la construction de la pouponnière est née.

Cette pouponnière viendra donc donner une chance de survie aux bébés orphelins ou abandonnés. Et quand on voit le nombre de nouveaux-nés jetés ou privés de leurs parents dès la naissance, on ne peut qu’accompagner une telle initiative. C’est ce qu’ont compris les autorités communales qui ont attribué un terrain en vue de l’érection de l’infrastructure qui sera située juste en face de la porte principale de l’université de Koudougou.

Les partenaires suisses, dont l’association Zoodo, n’ont pas aussi rechigné à délier les cordons de la bourse, et ont déjà collecté 50% du budget du projet qui s’élève à 115 millions FCFA destinés à la construction de l’orphelinat, aux équipements, à la paie du personnel… pour une période de cinq ans. Sur ce financement, le promoteur Bouba Béréhoundougou a lancé un appel aux partenaires et autres bonnes volontés à les accompagner afin que l’orphelinat puisse voir le jour.

La présidente de la Fondation Zoodo de la Suisse, Sandra Jaeggi, a loué le dynamisme de leur partenariat avec la FEE et s’est réjouie de pouvoir participer à une initiative qui va permettre d’aider et de sauver les orphelins dès leurs premiers âges. Le directeur régional de l’Action sociale du Centre-Ouest, Silvère Kientéga, a souhaité que le centre voie d’urgence le jour, car l’état des enfants est plus que préoccupant avec 150 enfants de 0 à 7 ans en situation d’extrême précarité dans la seule province du Boulkiemdé.

Témoins de première ligne des actions de bienfaisance de la FEE, le maire Seydou Zagré et le parrain Boukary Béréhoundougou ont assuré Bouba Béréhoundougou de leur constant soutien, et ont remercié les partenaires pour la conviction et la foi qu’ils accordent aux projets de la FEE. Boukary Béréhoundougou a salué la nouvelle option prise par la Fondation Enfant pour Enfants de donner à chaque enfant à sa naissance une chance de grandir dans la dignité.

Cyrille Zoma

L’Observateur Paalga

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