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Le baromètre des personnalités : Smockey et Sams’K le Jah en forme

Publié le jeudi 4 septembre 2008 à 03h35min

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Face au silence assourdissant des parents d’étudiants et de la société dans la crise universitaire dont les enfants font les frais, ils ont décidé de prendre leurs micros pour porter leur coup de gueule. Ce coup de gueule est exprimé dans un maxi de deux titres intitulé « À balles réelles ». « À balles réelles » et « On est dans la rue » sont le constat que tout un chacun peut se faire du désarroi des étudiants.

Lorsqu’on oblige des enfants de la Nation à devenir des réfugiés dans leur propre pays, les artistes se demandent où est-ce que les dirigeants ont mis leur engagement d’assurer le mieux-être aux populations. Censure ou pas censure, disent-ils, l’œuvre dispose de canaux aussi nombreux que variés pour se faire entendre. Mais le plus important avec la sortie de ce maxi, c’est que 50% des recettes de la vente seront reversées aux étudiants. C’est dire que sur les 2 000 F que coûte un CD, 1 000 F iront aux étudiants. C’est cette générosité qui est le plus à saluer.

En panne

Pr Joseph Paré : ministre. Alors qu’il annonce le rattrapage des cours à l’Université de Ouagadougou pour le 1er septembre, il est difficile de comprendre la logique qui a guidé la transformation unilatérale de la cité universitaire de Zogona en bureaux pour professeurs et en laboratoires. Pourquoi précipiter ces travaux qui vont, visiblement, jeter de l’huile sur le feu ? Comment peut-il faire régner la sérénité sur le campus en jetant les étudiants dehors ? Où veut-on qu’ils logent pour sauver une année qui est déjà suffisamment compromise ? On perd son latin à comprendre la logique du sinistre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique qui dit vouloir la paix tout en paraissant tirer sur la corde de la provocation. Pendant ce temps, ce n’est pas en exhibant les rutilantes 4x4 du « Service de sécurité des universités » qu’on va faire baisser la fièvre. Autrement, les mêmes causes risquent de provoquer les mêmes effets. Mais après tout, il faut comprendre que lui n’a pas de protégés qui habitent la cité de Zogona...

Le Journal du Jeudi

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