Le 25 juillet 2008 à partir de 9 heures 05 minutes, s’est tenue dans la salle du Conseil des Ministres, une session ordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), sous la présidence de son Excellence, Monsieur le Président du Faso, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, afin de délibérer autour de l’ordre du jour suivant :
1. Examen et adoption du projet de code de déontologie des magistrats ;
2. Examen du rapport du comité chargé de faire la synthèse sur les entraves au bon fonctionnement de la justice ;
3. Intégration, nomination et affectation de magistrats ;
4. Divers.

Après la présentation des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature nouvellement nommés, le Président a fait constater que le Conseil pouvait valablement délibérer, le quorum étant atteint.

Examinant le premier point, après des débats fructueux et des amendements, le Conseil a adopté le projet de code déontologie des magistrats.
Sur le deuxième point relatif aux entraves au bon fonctionnement de la justice, après des débats animés, des propositions et suggestions ont été émises dans le sens d’un meilleur fonctionnement du service public de la justice.

Se penchant sur le troisième point, le Conseil, après avoir pris connaissance du rapport du comité préparatoire mis en place par le Président du CSM conformément à l’article 13 al5 de la loi n°35-2001/AN du 12 décembre 2001 portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature, a proposé la nomination de magistrats aux fonctions suivantes dans les hautes juridictions ;
à la Cour de Cassation :
 un (01) président de chambre ;
 un (01) avocat général.
au Conseil d’Etat :
 deux 02) conseillers ;
 trois (03) commissaires du Gouvernement adjoint.
à la Cour des Comptes :
 un (01) conseiller
Sur proposition du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, et après débats, le Conseil a procédé :
 à l’affectation de magistrats à la chancellerie et aux différents Cours et Tribunaux.
 à l’intégration et à l’affectation de trente (30) nouveaux magistrats qui ont suivi avec succès leur formation à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) ;