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Vie de couple : Epoux-épouse et belle-mère, une place pour chacun et quel rôle pour chacun d’eux ?

Publié le lundi 14 avril 2008 à 11h16min

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Rock Audacien D. Damiba

Ce n’est pas de la théorie. Cette donne se pose au sein de plus d’un couple. Entre l’épouse et la mère, pour qui opter ? Difficile question ! Inopportune question ! Réponse très délicate et pas du tout sensée.

Cette équation se pose généralement au sein du couple où les rôles sont mal attribués et aussi mal joués et les places mal occupées. En principe, cette question ne devrait pas se poser parce qu’il y a trois acteurs avec des rôles différents et complémentaires pour le bon fonctionnement du ménage. Il y a l’époux, l’épouse et la mère.
Le mariage et son bon fonctionnement relèvent de la responsabilité des époux, l’homme en tête.Il est le chef, c’est-à-dire celui qui a la lourde responsabilité de conduire les affaires du foyer, si seulement il sait pourquoi il s’est marié et pour quels objectifs.

Mais surtout s’il est armé normalement pour une telle responsabilité. L’époux devrait savoir que son premier collaborateur (son complice) dans l’exercice de son rôle de chef et pour l’atteinte de ses objectifs, est et demeure son épouset2
. C’est dire donc que c’est avec elle et en intime collaboration qu’il doit élaborer son plan d’action. Par conséquent, il se doit de tout faire pour qu’elle se sente vraiment chez elle avec tout le confort moral, matériel et financier nécessaire. Il prendra ainsi toutes les dispositions indispensables pour éviter les frustrations et les découragements à son épouse. Bref, il doit la sécuriser sur tous les plans en la mettant à l’abri de toute agression d’où qu’elle vienne et en volant à son secours quand le besoin se fait sentir.
Il n’y a que dans un environnement sain, empreint de quiétude, de joie et de considération que l’épouse peut effectivement jouer son rôle d’aide pour son mari.
Assurée de la protection de son époux, comblée de son amour, l’épouse peut et doit en retour, travailler à l’épanouissement plein et entier du ménage. Si le mari est le chef, il doit aussi admettre qu’il est responsable de tout dysfonctionement dans la marche du foyer. Il n’y a pas de titre, sans responsabilité et c’est la manière dont la responsabilité est assumée qui décidera si l’on mérite ou non le titre.

Et l’épouse alors ?

Elle doit éviter à tout prix, la concurrence avec l’époux et surtout se garder de faire quoi que se soit qui va l’opposer à ce dernier. Comme épouse, elle doit se conduire de sorte à ne pas inciter son époux à faire d’autres choix. Son attitude envers la mère de son mari doit créer davantage d’estime et de considération pour ce dernier.
Imaginez un tant soit peu ce que peut ressentir un homme dont la mère est maltraitée par son épouse ! Quelle honte ce dernier ressent-il ? Que les épouses sachent que l’amour d’un fils pour sa mère ne flétrit pas à côté de celui qu’il a pour son épouse. La mère a droit à tout l’amour, à tous les soins et à toute l’attention de son fils. Qu’une épouse en vienne à être jalouse et prenne sa belle-mère pour une coépouse est simplement inacceptable et même immoral. L’épouse doit tout faire pour que sa belle-mère soit heureuse et fière de l’avoir comme belle-fille.
La belle-mère, en mettant au monde le fils lui a tracé un portrait robot, il revient à l’épouse de le peaufiner. Deux rôles distincts, mais complémentaires qui ne sauraient se passer l’un de l’autre. Où se trouve donc, la bagarre ?

Et la belle-mère dans tout cela ?

On voudrait ne pas la voir, qu’on ne le pourrait pas ... qu’on ne devrait pas. Elle s’impose d’une manière ou d’une autre. Mais c’est surtout son rôle bien joué qui est primordial.
La présence doit être désirée et réclamée si tant est qu’elle ne voit pas sa belle-fille comme "la voleuse" de son fils, celle qui est venue s’accaparer de lui et de ses biens. Qu’elle garde sa place de mère et non celle de "coépouse" qui épie les faits et gestes de sa belle-fille et qui dresse son fils contre cette dernière. Elle doit être le pont par où passent le respect, l’amour et tous les sacrifices nécessaires au bien-être de sa belle-fille.
Toutes ses paroles, son attitude, bref toute sa vie doit respirer de la beauté de son cœur qui rend belle la vie conjugale de son fils et rend heureuse sa belle-fille.
Epoux, épouse et belle-mère : à chacun sa place, à chacun son rôle et à tous une vie exempte de querelles stériles pour un couple épanoui et harmonieux !

Roch Audacien D. DAMIBA,
Conseiller conjugal
Email : damibashalom@yahoo.fr

Sidwaya

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