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Enseignement supérieur et recherche scientifique : Réflexion pour une nouvelle stratégie de financement

Publié le mercredi 13 février 2008 à 11h11min

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Le ministre Joseph Paré

Le Ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Joseph Paré, a procédé le mardi 5 février 2008, à la mise en place d’une commission chargée de réfléchir sur une nouvelle stratégie de développement de l’Enseignement supérieur au Burkina Faso. Les Professeurs Laya Sawadogo, Alfred Traoré et Salaka Sanou ont été désignés respectivement comme président, vice-président et rapporteur de ladite commission.

La commission que le Ministre Joseph Paré vient de mettre en place comprend plusieurs sensibilités du secteur public dont les représentants des ministères en charge des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Economie et des Finances, de la Jeunesse et de l’Emploi, du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’artisanat, de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation. L’Agence universitaire de la francophonie, la Chambre du commerce, la Maison de l’entreprise, le secteur bancaire et la Banque mondiale y sont également représentés.

La commission fera des propositions au gouvernement. Ces propositions devront permettre d’inscrire nos universités dans une dynamique de développement harmonieux pour répondre aux besoins de développement du Burkina Faso. A cet effet, elle a reçu pour mission de se pencher sur les questions d’infrastructures, sur la situation des étudiants, des enseignants et du personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien (ATOS). Elle doit également réfléchir sur les modalités d’intervention des partenaires et sur les moyens d’inciter les investisseurs dans la perspective d’asseoir un système d’enseignement supérieur appuyé par les acteurs non-étatiques.

Les effectifs de plus en plus croissants qui dépassent les capacités d’accueil et d’encadrement, les conditions de vie et de travail des étudiants, de l’administration, des enseignants, les questions de gouvernance, de financement partagé sont autant d’aspects qui feront l’objet d’une étude à soumettre au gouvernement. Après son adoption par le gouvernement, suivra alors une concertation qui devrait permettre de planifier la mobilisation des ressources nécessaires.

Tous les participants ont accepté le principe et ont indiqué que les efforts du gouvernement doivent être soutenus dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui font partie des piliers pour l’édification d’une nation émergente.

Au regard des sollicitations qui se font de plus en plus pressantes, la réflexion s’avère indispensable pour circonvenir les difficultés. C’est pourquoi l’ensemble des bénéficiaires des produits des universités doivent oeuvrer à soutenir l’action de l’Etat et l’appuyer en matière de formation et de recherche scientifique axées sur le développement.

Aboubacar SY

DCPM-MESSRS

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