Selon l’évêque Lamane Hébié, responsable du mouvement à Bobo-Dioulasso, “le 13 décembre 1973, Raël le chef de ce mouvement a reçu des Elohim, à 15 heures précises, un message transmis à grande vitesse”. C’est d’ailleurs pourquoi les nouveaux adeptes de Raël ont été officiellement acceptés à 15 heures précises le 13 décembre 2007. Un mariage a été célébré en marge de cette cérémonie d’adhésion appelée dans le langage raëlien la “transmission du plan cellulaire”.

La conception de l’union de deux êtres est assez iconoclaste parce qu’elle est aux antipodes des pratiques de chez nous. En effet, “chez les raëliens, on se marie pour le meilleur, le meilleur, encore le meilleur et toujours le meilleur. Quand le pire s’annonce, il faut se séparer en restant bons amis", a précisé l’évêque Banemani Traoré, la seule femme raëlienne évêque en Afrique. Leur devise est de ne jamais faire d’un homme ou d’une femme “une propriété privée”. “Quand la libido n’existe plus, il vaut mieux se quitter”, a conclu cette évêque. Mieux, après le mariage en question, les responsables du mouvement ont demandé s’il y avait des gens qui souhaitaient divorcer.

Devant l’étonnement de certains, l’évêque Lamane Hébié a tenu à souligner ceci : “Nous célébrons le divorce avec autant de joie et de faste que le mariage. Et on peut divorcer juste après un mariage sans problème ni rancune”. “ Comprenne qui peut”, a laissé entendre quelqu’un dans l’assistance.
A noter que le 34è anniversaire de la première rencontre de Raël avec les “Elohim” a connu la présence d’un évêque raëlien du Canada, Pierre Bolduc.

Selon M. Hébié, le mouvement raëlien compte environ 1 000 membres à Bobo-Dioulasso et plus de 2 000 au Burkina.

Urbain KABORE

Sidwaya