LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Enseignement technique et formation : Maxime Somé à l’IUT de Koudougou

Publié le jeudi 25 octobre 2007 à 06h40min

PARTAGER :                          

Le ministre délégué en charge de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Maxime Somé, a effectué une visite de travail le vendredi 19 octobre dernier au Boulkiemdé.

Cette rencontre d’échanges s’est déroulée dans les locaux de l’Institut universitaire de technologie (IUT) en présence du vice- président de l’université de Koudougou, Missa Barro, du président du conseil régional du Centre- ouest, Théophile Zongo, du secrétaire général de la province du Boulkiemdé, Mahamad Michara, et du directeur régional de l’Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du Centre- ouest, Kuilbila Sam.

Selon le ministre Maxime Somé, cette rencontre avait pour but d’échanger avec les acteurs du système éducatif sur divers aspects, expliquer à ceux-ci l’ossature des fondements de la réforme de l’enseignement technique dans le dispositif qui est en train d’être mis en place, expliquer également à l’ensemble des acteurs, le processus de professionnalisation qui va bientôt être mis en œuvre au niveau de l’enseignement supérieur et général, et l’importance et le rôle des instituts universitaires de technologie. Les étudiants se plaignent parfois que les programmes sont chargés. Il fallait également, a-t-il dit, expliquer pourquoi ces programmes sont chargés.

Lorsqu’on fait un diplôme universitaire de technologie, a poursuivi le ministre, ce n’est pas la même chose qu’une maîtrise. On a 4 ans d’études alors que pour le DUT, on a 2 ans ; c’est plus concentré et cela a une finalité professionnelle, a-t-il fait remarquer. De l’avis du ministre Maxime Somé, le DUT se prépare dans les instituts universitaires de technologie et non n’importe où, comme certaines maisons le font présentement. Pour lui, il fallait expliquer pourquoi cette exigence de la qualité du DUT. ‘’Et quand cela est bien expliqué aux gens et qu’ils l’ont compris cela évite certaines revendications’’. C’est en étant bien formé que l’on peut obtenir un bon emploi, a-t-il ajouté.

A en croire le ministre Somé, cette rencontre a été une occasion de demander aux personnes - ressources de la région du Centre-ouest de faire des propositions d’ici à l’horizon 2025 en termes de création d’emplois. Car il faut commencer la formation des agents de certains corps dès maintenant, a dit le ministre. Il faut former les gens dans l’agro-alimentaire dans l’industrie, la maçonnerie, la métallurgie, etc. C’est en cela que l’on pourra faire du Burkina un pays émergent, a-t-il soutenu.

"Pour développer l’enseignement, il faut asseoir des programmes cohérents et pérennes".

Le ministre a par ailleurs fait savoir que des plans sont en cours d’élaboration, qui seraient appuyés par des partenaires techniques et financiers ainsi que par l’Etat pour que la formation professionnelle soit une réalité dans les différentes régions du Burkina. Le manque d’infrastructures et du matériel didactique constitue un véritable problème dans nombre d’établissements. Mais, pour le ministre Somé, il ne faut pas chercher à réunir tout le matériel avant de démarrer une activité. Il faut commencer avec ce dont on dispose, et améliorer au fur et à mesure, a-t-il indiqué.

Il a enfin lancé un appel à tous les chefs de services afin qu’ils permettent aux élèves qui sont en quête de stages de pouvoir les effectuer.

Par Dabadi ZOUMBARA

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique