Du 23 au 28 juillet 2007, une vingtaine de prestataires de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) a reçu les compétences nécessaires afin de mieux prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Cette semaine de travail a permis aux participants d’acquérir des connaissances pour être opérationnels sur le terrain. Après six jours de travaux, les participants se sont quittés sur une note de satisfaction, celle de disposer d’une base solide pour exécuter les tâches de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Boureihima Ouédraogo, directeur exécutif par intérim de l’ABBEF a émis le vœu de voir les différents prestataires de l’ABBEF, s’autoformer « car seuls ceux qui chercheront toujours à s’informer sur le sujet pourront se donner les meilleures chances de s’améliorer continuellement ». Les travaux se sont déroulés sous la supervision du Professeur Laurent Ouédraogo et du docteur Sylvain Zéba. Ils se sont dit satisfaits de l’assiduité et de l’enthousiasme des participants.

A travers plusieurs modules de formation, les prestataires de l’ABBEF sont aptes à développer des interventions et prestations pour arrêter la transmission du VIH de la mère à l’enfant. « Les retombées de cette session de formation seront jugées à travers vos prestations sur le terrain », a déclaré le Professeur Laurent Ouédraogo. Le Projet prevention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant a été initié par l’ABBEF et financé par la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF).

Deux sites ont été retenus pour son exécution. Il s’agit de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Grâce à ce projet, l’ABBF souhaite réduire le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant, prendre en charge des femmes enceintes et leurs partenaires dépistés, inculquer aux jeunes un comportement responsable. Les prestataires de l’ABBEF bénéficiaires de la présente formation sont appelés à jouer un rôle déterminant dans l’atteinte de ces résultats.

Romaric DOULKOUM

Sidwaya