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Bac : Une réforme pour l’excellence

Publié le jeudi 5 juillet 2007 à 06h57min

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Suite, aux travaux de la commission de réexamen des modalités d’organisation de l’examen du Baccalauréat (BAC), le Conseil des ministres du 5 décembre 2006 a adopté un rapport relatif à un décret portant réglementation du BAC au Burkina Faso.

Ce décret dont l’application commence avec la session 2007 définit les conditions de candidatures, les séries et options de ces diplômes, les conditions et la responsabilisation des acteurs impliqués dans l’organisation.

Les travaux de la commission ont duré près de deux ans. Une commission qui a regroupé tous les acteurs du système éducatif de notre pays. Mais la question que l’on est en droit de se poser est de savoir pourquoi une réforme du BAC. A cette question, les premiers responsables du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS) qui avaient à l’époque donné une conférence de presse pour expliquer le décret, répondent que c’est suite aux "plaintes récurrentes et appuyées" de différents acteurs (élèves, parents, enseignants) que la réforme s’est avérée nécessaire.

En effet, ces différents acteurs estiment que l’ancienne formule du BAC est très sélective. Des desiderata qui n’ont d’ailleurs pas été remis en cause par la commission. "Tout le monde voulait une réforme du BAC", avait laissé entendre le ministre Joseph PARE. Comme pour dire que c’est le consensus avec tous les acteurs qui a prévalu et qui explique en partie la réforme du BAC.

La recherche de l’excellence

Le décret, faut-il le rappeler, comprend 67 articles qui prennent en compte tous les aspects du processus, c’est-à-dire des conditions de candidature à la proclamation définitive des résultats en passant par les conditions d’admission, les corrections... Par exemple, selon l’article 8 du décret, nul ne peut, sauf dérogation du président de l’Université de Ouagadougou, se présenter à l’examen du BAC de l’enseignement général s’il n’est titulaire du BEPC et l’article 9 précise que la durée minimale de 3 ans est requise à partir de l’obtention du BEPC pour l’inscription à l’examen du BAC et nul ne peut, sauf dérogation du président de l’université de Ouagadougou se présenter à l’examen du BAC professionnel s’il n’est titulaire du BEP.

Selon l’article 1 du décret, le diplôme du BAC comporte 3 catégories : le BAC de l’enseignement général, le BAC de l’enseignement technique et le BAC de l’enseignement professionnel et est délivré par le MESSRS conformément aux lois et règlements relatifs aux grades d’Etat.

Le BAC 2007 devrait donc permettre aux différents acteurs du système éducatif de mesurer la portée et surtout la pertinence de cette réforme, si tant est que l’objectif visé est l’excellence en conformité avec les exigences du cadre communautaire que sont le CAMES et l’UEMOA. On attend donc de voir.

L’Opinion

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