Documentation sur la femme : Le CIFRAF se fait connaître
- Gisèle Guigma, ministre de la Promotion de la femme
Le ministre de la Promotion de la femme, à travers le Centre d’information, de formation et de recherche action sur la femme (CIFRAF), a organisé les 12 et 13 avril 2007 une exposition documentaire consacrée à la promotion de l’information sur les femmes. Cette exposition a eu lieu au CINU à Ouagadougou.
Une exposition documentaire sur la femme s’est tenue dans les locaux du Centre d’information des Nations unies les 12 et 13 avril 2007. Elle est une initiative du ministre de la Promotion de la femme sous l’égide du Centre d’information, de formation et de recherche action sur la femme (CIFRAF).
Ce centre a été créé en 1998 et a pour mission de fournir des informations pertinentes et fiables sur toute question relative à la femme, de mener des recherches actions en vue d’améliorer la situation socioéconomique de la femme, afin de mettre à la disposition des décideurs des études approfondies.
Au fil des années, le ministère de la Promotion de la femme s’est rendu compte que le CIFRAF était moins fréquenté alors qu’il entend être un centre de référence en matière d’information sur la femme. L’exposition documentaire de deux jours a permis de mieux faire connaître le CIFRAF et d’accroître ainsi le taux de fréquentation de sa bibliothèque.
Présidant la cérémonie d’ouverture de l’exposition documentaire, le ministre de la Promotion de la femme, Mme Gisèle Guigma a noté que l’absence de données sur la femme a plus d’une fois été un handicap majeur limitant la conception et l’exécution de programmes en faveur de la femme burkinabè.
Et d’indiquer alors que la fonction d’information par la documentation aide et favorise l’autonomie des individus et l’apprentissage collectif : « elle développe une culture de l’information et le sens de son maniement à des fins de développement ».
Sur l’aire de l’exposition, outre le stand du CIFRAF, plusieurs autres associations de femmes et institutions ont donné à voir la documentation dont elles disposent en rapport avec la femme. Il s’agit de RECIF/ONG, CIEFFA, de la COAFEB, de l’APIM, de l’Association des femmes juristes, du ministère de la Promotion des droits humains.
L’exposition documentaire a été également une occasion de rendre hommage aux femmes écrivains du Burkina Faso. L’une d’elle, Mme Noëlie Yaogo, en a profité faire une présentation de son dernier ouvrage intitulé « Les plaisirs du mal ».
Ismaël BICABA
Sidwaya