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Droits de la jeune fille : Des chefs d’établissements se forment

Publié le vendredi 13 avril 2007 à 06h33min

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Le ministère de la Promotion de la femme (MPF) organise un atelier de formation aux droits de la jeune fille au profit de quarante (40) chefs d’établissements. Les travaux se déroulent du 10 au 13 avril 2007, à la Maison de la femme de Ouagadougou. C’est en partenariat avec l’UNICEF.

Créer un cadre d’échange avec les chefs d’établissements autour des droits de la femme en général et ceux de la jeune fille en particulier, est ce que vise le ministère de la Promotion de la femme (MPF), à travers un atelier de formation sur la question. Quarante (40) responsables d’établissements prennent part aux travaux, du 10 au 13 avril 2007, à la Maison de la femme de Ouagadougou.

Ceux-ci vont, ensemble, examiner la principale source juridique des droits de la jeune fille, les obstacles à l’exercice des droits (par elles-mêmes) et le rôle des différents acteurs dans la promotion des droits de la jeune fille et dans la lutte contre les violences dont elles sont victimes.

Il s’agit pour eux, de faire des propositions de stratégies en matière de règlement des situations pouvant se présenter aux filles. Dans cette optique, la présente formation leur fournira les outils efficients dans le domaine des droits de la fille, en mettant l’accent sur les techniques de counseling, en vue de contribuer à la protection et à la promotion de ces droits.

S’adressant aux participants, la secrétaire générale du ministère de la Promotion de la femme, Mme Jocelyne Vokouma a soutenu : « En tant qu’éducatrices et éducateurs, responsables d’établissements, d’associations et de structures d’encadrement de jeunes, vous êtes interpellés et sollicités en permanence dans ce monde en pleines mutations, pour tous les problèmes de jeunesse, en général et de la jeune fille, en particulier ».

Ces problèmes sont notamment les violations graves des droits fondamentaux des jeunes filles que les victimes ignorent ou ont du mal à faire respecter, les discriminations et les violences à l’égard de celles-ci aux plans familial, domestique, scolaire, professionnel et communautaire.

Mme Vokouma estime que les éducateurs sont proches des jeunes et ont aussi à cœur, leur instruction pour leur inculquer des valeurs et des réflexes positifs, afin de les aider à avancer et à résoudre un certain nombre de problèmes qui se posent à eux. Elle soutient, de ce fait, qu’ils ont le devoir d’être informés et éclairés pour une prise de position juste en temps opportun.

Déplorant la chosification et l’instrumentalisation des filles, Jocelyne Vokouma a affirmé que l’engagement des responsables d’éducation auprès des jeunes permettra d’établir un nouvel ordre social, pour la promotion des droits des femmes et des filles au Burkina.

Cette séance de renforcement des capacités en droits humains spécifiques de la jeune fille s’inscrit en droite ligne de la formation de parajuristes que le ministère de la Promotion de la femme a organisée en décembre 2005.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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