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Salaires : Le SATEB exige 25% d’augmentation

Publié le mardi 3 avril 2007 à 08h16min

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Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation de base (SATEB) a tenu les 30 et 31 mars 2007 au Centre d’éducation ouvrière de Ouagadougou, son sixième congrès syndical. La réforme du système éducatif et le décret portant organisation des emplois spécifiques du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation ont constitué des points des deux journées d’échanges.

Les 30 et 31 mars 2007 au Centre d’éducation ouvrière de Ouagadougou, s’est tenu le sixième congrès syndical des travailleurs de l’éducation de base (SATEB). Les délégués syndicaux ont abordé les questions relatives à la réforme du système éducatif.

Pour le SATEB, l’éducation au Burkina Faso devrait être gratuite afin qu’elle constitue un véritable moyen de lutte contre la pauvreté. Concernant le décret portant organisation des emplois spécifiques du ministère de tutelle avec le bac exigé aux enseignants qui prétendent par voie de concours à la catégorie A, les participants ont relevé ce qu’ils appellent une inconséquence quand on sait que le BEPC est le diplôme exigé pour le recrutement des nouveaux enseignants.

L’annonce de l’augmentation des salaires à 5% "est une attitude du gouvernement qui laisse penser que les syndicats ne peuvent pas mener des luttes sociales fructueuses", s’est indigné le secrétaire général du SATEB, Bonaventure Ségueda.

Le SATEB tout comme les autres mouvements syndicaux exige toujours une augmentation des salaires à 25%. Il y aurait donc de l’insatisfaction de part et d’autre. Une recommandation a été formulée afin que l’Etat prenne des mesures pour faire respecter les cahiers de charges par les promoteurs privés. Toute chose qui vise une amélioration des traitements salariaux réservés aux enseignants des établissements privés.

Louis Honoré Ouédraogo, conseiller technique du ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation a relevé que les recommandations faites sont des questions d’actualité et feront l’objet d’un examen approfondi par le ministère de tutelle.

Par Philippe BAMA

Le Pays

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