Comme le reconnaît l’auteur de l’article, le recours à la location de bâtiments pour héberger des étudiants est un "mal nécessaire" pour le moment. Aussi, le CENOU ne trouve-t-il pas utile de s’étendre ici sur les justifications d’un tel recours.

Il est également vrai, que la cohabitation à côté de grands groupes en général, et des étudiants en particulier, n’est pas sans conséquences (négatives et/ou positives) pour le voisinage. Pour autant, nous devons chercher à résoudre par le dialogue les nuisances de toute nature qui découlent de cette cohabitation, sans tomber dans une sorte de "xénophobie" anti-étudiante, comme il a malheureusement été donné au CENOU de constater à travers certains propos et menaces de riverains de certaines cités.

De même, il est regrettable que certains riverains s’en prennent aux propriétaires de ces bâtiments pour avoir louer leur immeuble au CENOU. Nous ne devons pas oublier, que les étudiant(e)s qui habitent dans ces bâtiments sont avant tout des enfants burkinabè.

Bien que l’auteur n’ait indexé aucune cité précise, le CENOU pense cependant, à la situation qui prévaut aux alentours de la cité universitaire dite « IMMO » située au secteur n°28 de Ouagadougou, où sont logées les étudiantes initialement hébergées à l’IDS.
Il serait fastidieux, d’expliquer circonstances urgentes dans lesquelles, les étudiant(e)s logées à l’IDS ont été transférées dans cet immeuble.

Le CENOU voudrait simplement présenter ses sincères excuses aux riverains de cette cité pour tous les désagréments qu’ils subissent du fait de l’écoulement des eaux le long de la rue qui passe devant le bâtiment et sur les rues verticales. Le CENOU salue également l’esprit de dialogue de l’association des riverains de cette cité.

Justement, informé de l’ampleur de ces désagréments par des riverains, le Directeur général du CENOU s’était déplacé en personne le lundi 5 février 2007 en compagnie du DAAF et du directeur régional du centre des œuvres universitaires de Ouagadougou pour constater l’état des lieux et prendre des dispositions idoines pour remédier à la situation. Quelques riverains et les jeunes boutiquiers installés en face de la cité « IMMO » peuvent attester de ce passage des responsables du CENOU.

Après cette visite, sur instructions du Directeur général, un entrepreneur a été requis pour aller évaluer les travaux d’évacuation de ces eaux usées, afin de procéder à leur exécution. Cela aussi, des riverains qui ont pu voir les employés de l’entreprise en action et qui ont manifesté leur joie à cette réaction du CENOU, peuvent témoigner. C’est dire donc, que l’action de remédiation à ces écoulements d’eau à la cité IMMO était imminente, nonobstant les vidanges qui s’y opèrent tous les jours.

Le CENOU s’étonne par conséquent, que malgré cette réaction de sa part, des personnes aient encore trouvé matière à transporter le problème à la presse.
Quoi qu’il en soit, le CENOU qui n’entend pas entretenir une polémique sur le sujet, informe les riverains de cette cité que des travaux d’évacuation des eaux usées de la cité IMMO ont été engagés et s’excuse une fois de plus des petits désagréments que ces travaux vont momentanément occasionner.

Par ailleurs, les autres cités universitaires dites « périphériques » feront l’objet de la même attention pour essayer de résoudre un tant soit peu les problèmes d’écoulement des eaux usées, avec la contribution des résidant(e)s qui seront sensibilisés à une utilisation rationnelle de l’eau, dans le sens d’éviter des désagréments à leur voisinage.

Bibia Robert SANGARE
Chevalier de l’Ordre national

Ndlr : félicitation à monsieur le directeur général du CENOU. Vous avez compris le sens de cette rubrique allo X. A la vérité, en l’initiant, la rédaction des éditions Sidwaya n’attend que ces genres de réponses.
Ce sont des préoccupations qui sont là parmi des milliers d’autres et pour lesquels les premiers concernés (nous n’osons pas dire victimes) espèrent à défaut de solutions radicales, au moins des réponses.

En cela, nous vous disons merci pour la célérité avec laquelle vous avez décroché l’autre bout de notre téléphone, pour apporter cette somme réellement importante d’éclairage.
Maintenant, les étudiants qui sont dans cette situation savent que le CENOU, leur « tuteur » en a fait une question d’honneur, et les riverains également savent que cela trouble votre sommeil et vous a mis en alerte avec pour objectif final, de trouver une sortie.

Pour l’ensemble, des responsables interpellés ou qui le seront dans nos éditions futures, nous espérons que l’exemple de monsieur le directeur général du CENOU fera tâche d’huile et qu’à chaque fois, nous pourrons recevoir des contributions de haute portée comme vous l’avez faite. Allo X n’est donc dirigé contre personne, mais plutôt c’est une rubrique qui donne la parole aux acteurs de premiers plans pour s’adresser à une foule de citoyens qui veulent savoir et comprendre.

Alors merci DG.

Sidwaya