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Banditisme : La bande de Adamou Boubacar Coulidiati hors d’état de nuire

Publié le mardi 23 janvier 2007 à 07h20min

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La police de Diapaga a frappé un gros coup le 10 janvier dernier en mettant le grappin sur une bande de voleurs qualifiés. Une véritable opération de police qui a dissipé la psychose qui avait gagné la population de Diapaga depuis novembre 2006. En effet depuis cette période, il ne se passait pas un mois sans qu’une boutique ne soit vidée de tout son contenu.

L’arrestation des trois délinquants n’a laissé personne indifférente à Diapaga. La bande de Adamou avait pour spécialité le vol des magasins de la place. Sept Boutiques dégarnies en l’espace de six mois. Les commerçants étaient même montés au créneau pour dénoncer ces pratiques indécentes dans la cité.

La chance va pratiquement tourner dos à ces derniers lorsqu’ils se sont attaqués dans la nuit du 4 janvier au magasin des Etablissements Taamba ex-Faso Yaar sis côté nord de la mairie de Diapaga où en plus d’articles divers, ils se sont volatilisés avec le coffre-fort contenant environ un million de francs CFA (1 000 000). Coffre-fort que la police retrouvera désaxé aux abords de la ville. Le constat fut désagréable pour la gérante du magasin dans la matinée du 5 janvier. Dés lors, ce fut le compte à rebours pour les hommes du commissaire de police Dieudonné Ouattara qui, de fil en aiguille, tisseront une nasse qui prendra nos caïds le 12 janvier au piège du recel.

Une opération de police qui aboutira donc à l’arrestation des trois larrons avec tout le butin volé. Le réseau de malfrats démantelé composé de Adamou Boubacar Coulidiati chef de file 18 ans, de Georges Coulidiati 16 ans et de Martin Coulidiati 15 ans, médite sur leur sort dans les geôles de la police de Diapaga en attendant de voir « à quelle sauce ils seront mangés ». Comme quoi tout bien mal acquis ne profite jamais. S’il est vrai que l’argent n’a pas d’odeur nous devons comprendre qu’au bout du rouleau de l’appât du gain facile, se trouvent les flics.

Coup de chapeau donc à nos policiers qui viennent d’ôter des pieds de la population une grosse épine. Vivement que de cette opération, naissent et s’illuminent une franche collaboration et une parfaite harmonie entre population et hommes de tenue. C’est le souhait du directeur provincial de la police nationale de la Tapoa.

LIDO Boureima
AIB/Tapoa

Sidwaya

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