En rappel, c’est en février 2002 que les opérations de lotissement du village de Zongo dans l’arrondissement de Boulmiougou ont été suspendues. L’autorité reprochait aux nombreuses commissions d’attribution des irrégularités, qui devaient être corrigées.

Et c’est fort logiquement que les travaux furent interrompus. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

En organisant l’assemblée générale du 19 novembre dernier, les responsables de l’arrondissement de Boulmiougou entendent parachever les lotissements. Appelé à s’adresser en premier ressort à la population, le représentant du chef de Zongo s’est réjoui de la confiance placée en eux et qui, à coup sûr, sera d’un grand apport pour l’aboutissement de l’opération.

Lui succédant au pupitre, le maire Séraphin S. Ouédraogo rappellera que les problèmes de lotissement à Zongo ont toujours été imputables aux "résidents fictifs" qui ont fait passer le nombre de demandeurs de parcelle de 6 000 à plus de 20 000.

C’est pourquoi elle a estimé que les chefs traditionnels devraient peser dans la balance afin que les spéculateurs et les vendeurs de parcelles n’aient pas gain de cause dans le cadre du lotissement de Zongo.

Mais, sera-t-elle vraiment entendue par ces constructeurs de "méchantes cases" de quatre (4) ou six (6) tôles, qui entendent être attributaires ?

Il faudra attendre le début effectif des travaux pour être mieux situé. Lorsqu’on connaît les remous qui avaient entouré ce problème de lotissement à Zongo, on peut dire qu’on a balisé le terrain afin que l’opération se passe dans un climat apaisé

Pierre Tapsoba

L’Observateur