« Le syndicalisme dans les départements de souveraineté au Burkina Faso ». C’est le thème de la première journée du Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) tenue le samedi 21 octobre 2006.

L’objectif de cette rencontre, selon le secrétaire général du mouvement, M. Désiré Boniface Somé est « de rappeler aux quelques collègues encore indécis de rallier le SAMAE car les bas calculs pour les bas instincts individualistes ne paient jamais assez, sinon que de semer plutôt la déception et la désolation ».

En effet, pour M. Somé, le SAMAE est l’expression de la souffrance des agents du ministère des Affaires étrangères, devenus, dit-il, des travailleurs marginalisés (pas de plan de carrière, pas d’indemnités liées à leur emploi...). Ils sont, poursuit-il, « les coursiers du prince ».

Pourtant, déplore M. Somé, l’actuel mandat du président du Faso place le rayonnement international du Burkina en bonne position. Cependant la diplomatie d’un pays peut-elle rayonner sans que le personnel lui-même ne rayonne ? s’interroge t-il. « Pour atteindre les objectifs d’un rayonnement international, il faut que le département des Affaires étrangères soit doté de capacités idoines et que les agents prennent conscience, s’organisent et se battent », ajoute M. Somé. Une bataille dans laquelle les agents à travers le SAMAE, veulent s’engager.

Le SAMAE a été créé le 26 avril 2006 et s’est fixé pour objectifs fondamentaux, la valorisation et la sauvegarde de la profession de diplomate, le renforcement des capacités de l’institution, la lutte pour la justice et les libertés démocratiques et la défense des intérêts matériels et moraux des agents.

Aline Verlaine KABORE

Sidwaya