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Fait divers : Eva et les fesses

Publié le mercredi 25 octobre 2006 à 07h45min

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Eva est un passionné des fesses ou si vous voulez des "bocolos". Il ne pouvait pas s’empêcher de jeter un coup d’œil sur les bocolos des sirènes du quartier. On lui laisse ce privilège au regard d’un proverbe Mossi qui dit que "la chèvre broute là où elle est attachée".

Notre Eva ne se contentait pas seulement de les regarder. Non seulement il salivait de plaisir à la vue d’une paire de belles fesses, mais il ne se faisait pas du tout prier pour exprimer son désir à la propriétaire.

"Mademoiselle, que vous êtes belle", et généralement elle répondent "merci". Le dialogue entamé, Eva use de stratégie pour convaincre la, (les) propriétaire (s) de bocolos afin de découvrir l’intérieur des rondeurs.

Généralement,il parvient à ses fins. Mais ce qu’oublie Eva c’est que toutes les fesses ne sont pas accessibles. C’est ainsi qu’il fit un jour la connaissance de la jeune Rasmata suffisamment garnie de ce que vous savez. En plus de ses bocolos, elle avait aussi une poitrine remplie de "lolos". Tout ce qu’il faut pour faire baver notre obsédé de fesses.

Comme d’habitude, après l’avoir accostée alors qu’elle partait au marché, Eva pris le soin d’appâter la sirène en lui proposant une sortie dans la même soirée dans le but dit-il de se connaître. Rasmata accepta et la nuit tombée, nos deux complices se retrouvent dans un maquis pour savourer leur rencontre.

Eva qui nourrissait le désir de découvrir rapidement l’intérieur de la jupe proposa d’aller trinquer ailleurs. Ils se trimballèrent dans un autre bar qui dispose de chambres de passe. Un des maux contre lesquels le maire s’échine à lutter. Dans ce bar donc situé dans leur quartier, Eva commanda du poulet au four qu’ils dégustèrent, le tout arrosé d’une bonne dose de bière.

Peut-être avaient-ils mis ce temps à profit pour en rajouter au programme ? Toujours est-il qu’à la fin des boustifailles, ils louèrent une chambre pour se prélasser et, partant, mieux digérer. Rasmata avait refusé d’entrer dans la chambre, mais Eva réussit à la convaincre que c’était pour se reposer après le bon repas. Aussitôt franchi la porte, tout à coup des cris fusèrent de la chambre.

Des gens accoururent comme en de pareilles circonstances et découvrirent Eva tenant son bras. Du sang en dégoulinait, provenant d’une entaille faite dans la chair. En réponse aux regards pleins de questions des badauds, il resta de marbre, il ne put s’expliquer ou du moins, il refusa de se confier. Par contre, la demoiselle expliqua qu’il voulait la violer et face à sa résistance, il a serré son cou avec un bras. Pour se défaire de l’étau qui commençait à l’étouffer, elle a dû mordre Eva au poignet.

La version des faits d’Eva aurait permis d’éclaircir la situation. On comprend Eva qui, devant cette situation déjà honteuse, ne voulait pas ajouter à la risée dont il était déjà l’objet. Beaucoup de personnes dans l’attroupement le connaissent, d’ailleurs.

Alors, toutes les fesses ne sont pas à explorer, faisons attention.

Kibsa KARIM

L’Hebdo

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