Le Réseau ouest et centre-africain de recherche en éducation (ROCARE) tient des sessions tous les deux ans pour faire le point des activités scientifiques et tracer les perspectives, à savoir l’élaboration de son programme d’activités sur le plan scientifique. Cette année, c’est le Burkina Faso qui a été choisi pour abriter la session du 16 au 19 octobre 2006 de cette structure érigée en label « Centre d’excellence de l’UEMOA 2005-2006 ».

Une soixantaine de chercheurs venus d’une vingtaine de pays à travers le monde vont échanger sur les résultats de certains travaux de recherche puis donner des orientations stratégiques à 24 jeunes chercheurs ayant bénéficié d’une subvention de recherche. Parmi les sujets de recherche déjà effectués, on note, « Les TIC et la qualité de l’éducation, « Les conflits, violences et éducation à la paix en Afrique »,
La prévention du VIH/Sida, quelle contribution de l’éducation non formelle ».

L’exposé de chaque thème a ensuite fait l’objet de discussions suivies de propositions d’amélioration. Pour ce qui est des projets de recherche dont vingt-quatre (24) jeunes chercheurs ont bénéficié des financements, il leur a été enseigné la conduite à tenir pour un meilleur résultat. Le ROCARE a jusque-là mené des études nationales et transnationales sur l’éducation des filles, la participation communautaire, le financement de l’éducation, la gestion et la formation du corps enseignant, etc.

L’enjeu de ces sessions stratégiques est d’influer l’orientation des politiques éducatives et la promotion des chercheurs de la sous-région. Pour renforcer sa visibilité, le réseau a déjà conçu son plan stratégique 2005-2010. Lequel plan identifie trois objectifs prioritaires : le développement institutionnel et l’autonomie financière du ROCARE, le renforcement de la capacité de recherche en éducation et la qualité de ses processus et produits, enfin le développement de sa culture de la communication interne et externe.

Le plan d’action ainsi décliné propose une nouvelle orientation stratégique fondée d’une part, sur le développement institutionnel du réseau par la diversification des partenaires et la mobilisation des ressources, d’autre part, sur la diversification des activités de recherche et le développement de la communication interne et externe.

Ismaël BICABA

Sidwaya