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Vaccin pédiatrique anti-VIH/Sida : Le coup d’envoi de la recherche a été donné

Publié le mardi 17 octobre 2006 à 07h09min

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Mme Chantal Compaoré (gauche) aux côtés des professeurs Luc Montagnier et Mme Rossella Annizoni

Madame Chantal Compaoré a donné le coup d’envoi officiel, samedi 14 octobre 2006 des travaux de recherche sur le vaccin pédiatrique anti-VIH/Sida au Burkina Faso. La cérémonie s’est déroulée au Centre médical Saint-Camille à Ouagadougou.

Mme Chantal Compaoré, avec à ses cotés, les autorités politiques et d’éminents chercheurs dont les professeurs Luc Montagnier et Vittorio Colizzi, a donné officiellement, samedi 14 octobre 2006 au Centre médical Saint-Camille à Ouagadougou, le coup d’envoi des travaux de recherche sur le vaccin pédiatrique anti-VIH/Sida.

A terme, ce vaccin sera un cocktail pour stimuler l’immunité naturelle acquise contre le virus immunodeficient humain (VIH). Le coup d’envoi des travaux marque, selon le ministre de la Santé, Alain Bédouma Yoda, « un moment important dans le processus scientifique, administratif et éthique que nous avons entamé ensemble il y a longtemps ».

Il est le fruit d’une signature en avril 2003 d’un plan d’opération d’un projet financé par des fonds en dépôt entre, d’une part, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et, d’autre part, le gouvernement du Burkina Faso représenté par le ministère de la Santé. Le plan d’opération faisait suite à des concertations entre le département de la santé du Burkina Faso et le groupe de scientifiques qui sont les professeurs Luc Montagnier, Vittorio Colizzi.

Le ministre Yoda a salué l’implication personnelle du couple présidentiel dans la lutte contre le Sida. Un engagement qui a permis des avancées importantes. Dans cet ordre d’idée, Mme Chantal Compaoré a noté son soutien indéfectible aux actions de lutte contre le Sida et les souffrances. Elle a souligné qu’en dépit des difficultés logistiques inhérentes au suivi biologique des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), le programme de la prévention de la transmission mère/enfant du VIH (PTME) dans les grandes villes du Burkina est porteur d’espoir.

Mme Compaoré s’est dit sensible aux résultats publiés récemment dans la presse scientifique internationale concernant les performances du Centre médical Saint-Camille de Ouagadougou dans la mise en ouvre de la PTME. « Ces résultats indiquent que la monothérapie préventive réduit le taux de transmission à 10,4% et la trithérapie le fait encore mieux avec un taux de transmission verticale de 1,4%.

Il n’est donc pas excessif de souhaiter que les structures sanitaires de notre pays atteignent à l’avenir un taux de contamination presque nul », a laissé entendre Mme Compaoré. Les femmes des présidents africains, conscientes de la nécessité de conjuguer leurs efforts pour venir à bout du Sida, de la pauvreté endémique et de la souffrance sous toutes ses formes, se sont associées pour créer l’organisation « Supergies africaines ».

Mme Compaoré, présidente de cette association a assuré le professeur Luc Montagnier et les autres chercheurs de sa solidarité et de son soutien constant dans leur mission scientifique. Au demeurant, les autorités politiques du Burkina Faso restent reconnaissantes aux chercheurs et les remercient pour le choix de notre pays comme site de cette recherche.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya

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