Le Tribunal de grande instance de Yako dont les locaux viennent d’être inaugurés par les hautes autorités judiciaires du Burkina Faso, a pour ressort territorial, la province du Passoré.

Cette juridiction a une compétence pour les matières civiles, commerciales et pénales relevant de son ressort.

D’un coût global de 130 656 998 FCFA, ce palais de justice comporte une salle d’audience, une salle de délibération et 16 bureaux.

A cela s’ajoutent trois toilettes, un hall d’attente et un couloir. Situé au secteur n°2 de Yako, ce joyau devrait être complété par une Maison d’arrêt et de correction dont les travaux d’exécution sont déjà très avancés.

La construction du Tribunal de grande instance entre dans le cadre du plan d’action national de la réforme de la justice dont l’un des points focaux est le développement de l’accessibilité de la justice. C’est-à-dire rapprocher la justice du justiciable. La justice constitue l’un des attributs de la souveraineté de l’Etat. Aussi sa bonne fonctionnalité constitue à certains égards, le baromètre de l’Etat de droit et de la démocratie.

Grâce à cette institution de régulation de tensions individuelles et sociales, les Passoriens peuvent se faire délivrer sur place dans leur province, des casiers judiciaires et des certificats de nationalité.

Pour rendre justice et dire le droit dans la localité, deux magistrats nommés en conseil des ministres du 12 juillet 2006, ont été installés dans leur fonction.

Karim Oubda est président du tribunal et Etienne Yé, procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Yako.

La cérémonie d’inauguration a connu la mobilisation de la grande famille judiciaire du Burkina Faso et celle des fils et filles du Passoré.

Bélibi Francis YARO
AIB/Yako

Sidwaya