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Police nationale : 725 nouveaux agents prêts à servir la nation

Publié le samedi 23 septembre 2006 à 08h52min

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Le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli, a présidé hier à l’Ecole nationale de la police (ENP) à Ouagadougou, la fin de formation d’élèves policiers et de gardes de la sécurité pénitentiaire. Défilé dans un nouvel uniforme, remise de diplômes et de galons, ont été les temps forts de cette cérémonie.

« Proximité - partenariat, sécurité », tel est le nom de baptême de cette promotion d’élèves policiers et de gardes de sécurité pénitentiaire, qui a choisi pour marraine, le Médiateur du Faso, Mme Amina Moussou Ouédraogo. Cette cérémonie consacre la fin de formation de 725 policiers et gardes de sécurité pénitentiaire tous grades confondus à l’ENP pour les périodes 2003 - 2006

pour certains, et 2004 - 2006 pour d’autres.En effet, ils sont 622 fonctionnaires de la police nationale, 79 de la garde de sécurité pénitentiaire et 24 fonctionnaires territoriaux à avoir reçu leurs galons de fin de formation à l’Ecole nationale de police.

Au titre de la police nationale, ils sont 10 commissaires de police, 35 sous-officiers et 576 assistants. Pour le compte du ministère de la Justice, ils sont 10 inspecteurs de la sécurité pénitentiaire, 14 contrôleurs, 19 assistants et 35 agents. Pour la police municipale, 5 sous-officiers dont 2 pour la commune de Léo, 3 pour Koudougou et 19 agents dont 4 pour les communes d’Orodara, 4 pour Djibo et 11 pour Léo.

Le délégué des élèves, Touma Timaté Hien, a exprimé au nom de ses camarades, sa gratitude à l’endroit des formateurs, des encadreurs et du personnel administratif de l’école, pour la disponibilité dont ils ont fait preuve tout au long de la formation. Le porte-parole des lauréats a saisi l’opportunité pour soumettre des doléances.

Celui-ci a souhaité que le partenariat noué par la direction de l’école avec d’autres écoles professionnelles soit renforcé et étendu. Cela permettra, selon lui, de pallier l’insuffisance d’enseignants et améliorera le niveau de formation. L’école qui vient d’être dotée d’un dortoir de 500 lits et d’un réfectoire sur financement de l’Union européenne et inaugurées à l’issue de la cérémonie, réjouit les élèves à plus d’un titre.

Cependant, avec l’accroissement des effectifs de l’école, le besoin en salles de classe, la construction d’un amphithéâtre et la réalisation d’infrastructures d’assainissement, demeurent des préoccupations pour les élèves, selon leur porte-parole. Touma Timaté Hien et ses camarades ont promis de travailler à acquérir la confiance des populations dans la loyauté, l’objectivité et la détermination, afin de procurer à celles-ci la protection qu’elles sont en droit d’attendre des forces de sécurité. « Nous prenons l’engagement de travailler en partenariat avec elle pour combattre la criminalité sous toutes ses formes et relever le défi que nous lancent ceux qui ont choisi de marcher au travers des lois de la république... » ; a-t-il souligné.

Faire honneur à la nation

A l’endroit de leur marraine il a indiqué que ses « filleuls comptent, en raison de sa grande expérience et de ses compétences, sur ses conseils pour une bonne carrière professionnelle... ».

La marraine, pour sa part, a dit mesurer la responsabilité que ce choix implique et rassuré ses filleuls d’être disponible et attentive à leur carrière, dans la mesure du possible.

Pour le directeur de l’école, Ram Sylvain Tionon, les lauréats ont acquis au cours de leur formation, l’essentiel des connaissances indispensables à l’accomplissement des missions qui leur seront confiées. « Les compétences acquises contribueront, je l’espère, à donner encore plus de dynamisme aux différents services de sécurité... », a-t-il dit.
Il a souhaité que le relais soit pris au niveau des administrations chargées d’employer les lauréats par un encadrement efficace du point de vue intellectuel que de la discipline. Cela afin que l’impact de la qualité de la formation soit plus perceptible au bénéfice de l’administration et des populations.

Le premier responsable de l’école a traduit sa reconnaissance au gouvernement qui a tenu certains de ses promesses faites à son institution. C’est le cas de la réalisation du bâtiment d’une capacité de 500 lits en vue de mettre les élèves en régime d’internat et également la réalisation de salles de classe et d’un bloc administratif.

« Je voudrais, au nom des futurs bénéficiaires de ces infrastructures, vous exprimer notre gratitude pour cette diligence dans vos actions... », a-t-il indiqué.

Il a invité les lauréats à avoir sur le terrain, une soif suffisante pour la connaissance, la probité et l’orgueil de porter un uniforme qui doit faire d’eux des personnes respectées et respectables. Il a avoué éprouver un sentiment de légitime fierté à l’endroit des lauréats qui, malgré toutes les difficultés rencontrées, méritent de porter leur galon. « Vous avez su être à la hauteur des contraintes que vous ont imposées les conditions de formation... », a-t-il noté.

Les lauréats entament, selon le premier ministre Paramanga Ernest Yonli, une nouvelle carrière dans un domaine difficile mais exaltant. Aussi, il les a exhortés à accomplir leur mission avec le sens du devoir, de la probité et de l’honneur que requiert leur profession. « Votre métier est exigeant et vous impose des règles et des restrictions. Soyez fiers d’appartenir à votre corps.Faites honneur à votre uniforme et à la Nation.

Soyez compétents et restez un modèle pour votre entourage. Ainsi vous réussirez votre carrière professionnelle que je souhaite pleine et belle... ». tels sont les conseils que le chef du gouvernement a prodigué aux lauréats. Notons que 8 de ces élèves ont été recalés et 3 exclus.

Etienne NASSA (paratena@yahoo.fr)
Ged ZOLA (Stagiaire)

Sidwaya

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