Deux organes de pilotage, qui vont se mettre au chevet de l’enseignement technique et professionnel, ont été officiellement installés, hier dans la matinée, par le Ministre Joseph Paré. Il s’agit de la commission technique et du comité de coordination.

La première structure, dirigée par le directeur des Etudes et Planification du MESSRS, aura pour principale mission d’accoucher d’un document de politique nationale d’enseignement et de formation technique et professionnelle. La seconde, gérée par le ministre délégué, chargé de l’Enseignement technique et professionnel, a pour tâche de définir les grandes orientations devant guider cette politique nationale.

Trois interventions ont ponctué la cérémonie. Celles du président du comité d’organisation, Robert Foro, de la représentante des partenaires techniques et financiers, Petra Radeschnig (Coopération autrichienne), et enfin le discours d’installation, prononcé par le ministre des Enseignements secondaire supérieur et de la Recherche scientifique. Tous ont réaffirmé la disponibilité des uns et des autres à accompagner le projet.

Selon le président du comité d’organisation, « Aujourd’hui même, un pas décisif sera franchi, car à l’issue de cette cérémonie au cours de laquelle les organes de pilotage seront officiellement installés, les membres desdits organes entreront dans le vif du sujet ».

La représentante des partenaires techniques et financiers a, à son tour, rassuré les invités présents à la cérémonie, sur la disponibilité de ses pairs à soutenir la politique nationale de l’enseignement technique et professionnel au Burkina. Pour terminer, le ministre des Enseignements secondaires supérieurs et de la Recherche scientifique a émis un souhait : « Ce matin même, après leur installation officielle, les membres de ces organes de pilotage débuteront leurs travaux. Mon vœu le plus ardent est que les réflexions soient fécondes afin qu’au sortir de ces travaux, des pistes claires et porteuses soient dégagées ».

Ainsi, à l’image de ces trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, qui défendent les veuves et l’orphelin, voici donc une trentaine de mousquetaires qui doivent lutter pour que l’enseignement technique dans notre pays soit en phase avec la réalité socioprofessionnelle.

Issa Barry
Christian Zongo

(Stagiaire)