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Rentrée scolaire 2006 - 2007 : C’est parti ... dans la sérénité !

Publié le mardi 19 septembre 2006 à 07h41min

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Une délégation ministérielle était à Ouahigouya le vendredi 15 septembre dernier où elle a procédé au lancement officiel de l’année scolaire et universitaire 2006 - 2007. Selon le professeur Joseph Paré, qui a lu le discours de rentrée, celle-ci est placée sous le signe de la sérénité.

Outre le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, la délégation comprenait aussi la ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Odile Bonkoungou, ainsi que les ministres délégués en charge de l’Enseignement technique, Hypolite Ouédraogo, et de l’Alphabétisation, Diemdioda Dicko,

C’est le lycée Yamwaya de Ouahigouya qui a abrité la cérémonie de lancement officiel de cette rentrée. Celle-ci a été co-patronnée par les ministres des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, et de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation. Joseph Paré, prononçant le discours de rentrée, a d’abord souhaité une bonne reprise à tous les acteurs de l’éducation au Burkina, personnels enseignant et administratif, élèves, parents d’élèves, partenaires, étudiants.

Puis à propos des résultats de l’année écoulée, le ministre s’est félicité des résultats obtenus, nonobstant la chute du taux d’admission au secondaire : 37,95% au BEPC et 25,83% au baccalauréat. "Cette chute nous interpelle", a martelé le professeur Joseph Paré. Par contre, au niveau du primaire, sur un taux brut de scolarisation de 60,7%, le taux de succès au CEP s’élève à 69,91%. Au supérieur également, on note un satisfecit.

Joseph Paré a assuré les uns et les autres quant à l’effort gouvernemental à promouvoir l’éducation et la formation. La mise en oeuvre de la deuxième phase du plan décennal de développement de l’éducation de base permettra de relever un certain nombre de défis, a-t-il laissé entendre. Au nombre de ces défis, on peut noter l’accélération de la mise en place des infrastructures éducatives et leur équipement, l’élargissement de l’éducation de base et le renforcement des capacités humaines, la distribution gratuite de manuels scolaires et de livrets guides en vue de l’amélioration de la gratuité de l’enseignement.

Aussi, afin de juguler les déficits d’enseignants et la faiblesse de l’offre au secondaire et au supérieur, il a promis l’édification d’infrastructures, aussi bien au niveau de l’enseignement général qu’au niveau de la formation technique et professionnelle. On peut citer, par exemple, la réalisation de 100 nouveaux établissements dans le cadre notamment du projet enseignement post-primaire II.

Selon toujours le ministre, il sera procédé à l’érection de CEG en lycées, de même qu’au recrutement d’élèves-professeurs, d’élèves-inspecteurs et conseillers pédagogiques. "Au supérieur, la décentralisation va se renforcer avec l’ouverture de nouvelles Unités de formation et de recherche (UFR) à l’université de Koudougou, et le renforcement des infrastructures de nos trois universités, tandis que la réflexion se poursuit également sur les questions de l’ouverture de structures d’enseignement supérieur à Ouahigouya et à Fada N’Gourma.

Toutefois, le professeur Paré reconnaît que l’ambition seule ne suffit pas. C’est pourquoi du reste, il a sollicité, comme toujours, l’accompagnement des partenaires de l’éducation. Du discours de rentrée, il ressort enfin qu’au cours de cette année scolaire et universitaire 2006 - 2007, le gouvernement entamera des échanges élargis autour du projet de réforme du système éducatif national. Après la cérémonie de lancement, la délégation a effectué une visite à l’école Bimbilin puis au lycée professionnel. Après quoi, Joseph Paré s’est retrouvé face à face avec les responsables de lycées et collèges de la région.

Sans détour, le ministre, avec son collègue en charge de l’enseignement technique ont discuté avec ces derniers, des principales difficultés auxquelles ils sont confrontés. Enfin, sur la question de la hausse des frais de scolarité dans certains établissements privés, Joseph Paré a laissé entendre que le gouvernement a débloqué 250 millions de F CFA à l’intention des promoteurs d’établissements, pour contenir un tant soit peu, les difficultés liées à cette situation.

Par Lassina SANOU

Le Pays

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