A quelques encablures de la rentrée académique au Burkina Faso, l’heure est aux préparatifs au sein des différents ordres de l’enseignement. C’est dans le sens de s’imprégner davantage des préoccupations des acteurs locaux de son département que le ministre Joseph Paré,entouré de ses proches collaborateurs a convié les proviseurs des lycées et collèges, les fondateurs d’établissements privés, les syndicats, les associations de parents d’élèves et les délégués des élèves, autour d’une même table.

Auparavant, la délégation a pu visiter un bâtiment en rénovation au lycée Ouezzin Coulibaly. Les travaux qui doivent permettrent de redonner un look nouveau au bâtiment central du LOC et qui ont mobilisé environ 180 millions de FCFA sont à la peine. Principal motif avancé, la présence d’abeilles qui font de la résistance pour faire place aux maçons.

A l’issue de cette visite, le ministre Paré et sa suite ont échangé a bâtons rompus sur les préoccupations des acteurs de l’éducation, mais aussi sur les propositions de solutions visant à l’amélioration de l’offre et la qualité de l’enseignement.

Dans cette perspective, des actions ont été annoncées, notamment au niveau du renforcement des infrastructures éducationnelles, en matériel roulant et au renforcement de la compétence des encadreurs pédagogiques. Il est prévu, selon le ministre délégué chargé de la formation technique et professionnelle, la construction de sept (7) établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle.

L’ensemble de ces questions, a indiqué le ministre Joseph Paré, fera l’objet d’une concertation au cours d’un forum où les acteurs seront invités à se prononcer sur la future réforme du système scolaire. En prélude à cette rencontre d’importance, la région des Hauts-Bassins a déjà annoncé les couleurs en projetant l’organisation prochaine des états généraux sur l’éducation, sous la houlette du gouverneur de la région.

A en croire les deux ministres, des perspectives heureuses s’annoncent en terme de réponse aux préoccupations majeures soulevées par les acteurs. Celles-ci s’articulent autour de l’insuffisance du personnel enseignant dans certaines filières, notamment techniques, des questions d’indemnités ou de reclassement, le besoin en matériel roulant pour les établissements publics, la question cruciale des infrastructures d’accueil des élèves et professeurs, de la disparité géographique des lycées et collèges et enfin des équipements pédagogiques.

Dans la foulée de la résolution des difficultés, le ministre Paré a annoncé la dotation future en véhicule et motos de chacune des 13 régions du Burkina Faso.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya