Le parti regrette que tous les travailleurs n’aient pas encore été pleinement désintéressés après la liquidation et que la mine n’ait toujours pas repris ses activités malgré les promesses réitérées.

Pour le parti, il est manifeste que si ces engagements avaient été tenus, le sinistre aurait pu être évité de même que le pillage de la mine et de ses infrastructures. En tout état de cause, il apparaît urgent de commettre une commission d’enquête indépendante. Celle-ci devra établir les circonstances précises de la survenue du sinistre, déterminer le nombre exact des victimes, situer toutes les responsabilités.

Sur ces bases, des indemnisations diligentes devront être accordées aux victimes et ayants droit leurs, qui ne peuvent pas supporter seules la responsabilité des événements sous prétexte que "Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude" surtout que le Gouvernement ne peut pas dire qu’il n’avait pas vu venir les choses. En attendant , l’UNDD estime que le moins que puisse faire dès à présent le Gouvernement, c’est de décréter rapidement un deuil national.

Ouagadougou, le 24 août 2006

Le président de l’UNDD

Me Hermann Yaméogo
L’Observateur Paalga