Cette année, c’est au total 548 élèves - maîtres dont 202 femmes qui ont pris part à l’examen pour l’obtention du diplôme de fin d’études des ENEP. 547 ont été déclarés admis soit un taux de succès de 99,81%.

Comme les années précédentes, le directeur général de l’ENEP de Ouahigouya, Dieudonné Rouamba s’est montré toujours constant dans ses propos à l’adresse des futurs enseignants. « Vous serez des enseignants-éducateurs. Eduquer, c’est dégager, mettre en valeur en pleine lumière, toutes les richesses, toutes les beautés, toutes les puissances de la vie que l’enfant recèle en son âme et dans son cœur. L’éducateur doit sortir peu à peu les trésors cachés dans l’âme de l’enfant ; éduquer un enfant, c’est lui faire prendre toute sa taille d’homme », a-t-il soutenu. Pour accomplir aux mieux votre métier, il vous faudra beaucoup de qualités physiques et intellectuelles.

Il faudra s’efforcer d’être ponctuel, patient, calme, juste, bon, dévoué, oublieux de soi, aimant les enfants et d’une scrupuleuse conscience professionnelle.

Pour le DG de l’ENEP, le maître continuera d’étudier, d’abord pour ne pas déchoir, pour conserver ce qu’il a appris. S’il n’a pas la volonté de rouvrir ses manuels, son savoir ira en s’amenuisant et finira par disparaître.

Les élèves maîtres à travers leur délégué général Bombiri Séverin entendent mouiller le maillot sur le terrain mais demandent aux premiers responsables du Burkina Faso, de supprimer le test d’intégration, de donner un traitement rapide à leurs dossiers d’intégration et d’augmenter leur pécule pour les années à venir. Pour dissiper la peur des élèves-maîtres quand à leur intégration totale, le parrain Christophe Sawadogo a promis de mettre tout en œuvre à travers les premiers responsables de l’éducation pour qu’ils soient tous intégrés et mandatés.

Jean Victor OUEDRAOGO
AIB/Ouahigouya

Sidwaya