Le 21 juillet 2006, un habitant du village de Wavoussé, dans la commune de Loumbila, déclarait le vol de ses dix-neuf (19) moutons. L’enquête ouverte par la police nationale de Ziniaré a abouti à l’interpellation du sieur Salam Ilboudo, tradipraticien et habitant dudit village. Au cours de son interpellation, il a été découvert que le sieur Salam avait en sa possession, deux pistolets de fabrication locale dont l’un utilisait des munitions calibre 12. Alors, de dénonciation en dénonciation, la police procédera à l’arrestation de Salif Ilboudo, détenteur d’un fusil de fabrication locale, Abdou Tassembédo qui se livrait à la vente de drogue (canabis ou chanvre indien) a été saisi à son domicile au secteur n°25 de Ouagadougou et de Boukaré Sawadogo (une quantité de drogue a été saisie chez lui à Nioko II). L’enquête a conduit la police à un certain Boukari Kaboré dit Koutou, habitant au secteur n°12 de Ouagadougou. Il a été trouvé chez lui des graines de canabis et des sacs vides ayant contenu certainement de la drogue. Le gérant du stock de Boukari Koutou, un certain Joseph Ouédraogo a reconnu que le dernier stock a été enlevé par des dealers d’une province non révélée. Interpellé, le sieur Boukari Koutou, connu par les services de la police, reconnaît les faits mais dit ravitailler en général dans les provinces. Mais avec les interpellés, sûrement les noms des provinces seront révélés à la police.

Le duo Halidou de Zitenga interpellés par la police

En plus de ces malfrats qui se livrent au vol et à la vente de drogue, le commissaire Pierre Claver Konseibo et ses hommes ont procédé à l’interpellation de deux individus très dangereux à Zitenga.

Il s’agit de Halidou Congo et de Halidou Sinaré pour agressions à mains armées, viols et violences de tout genre. Ces deux individus troublaient la quiétude de la population de Zitenga. Depuis leur interpellation, la police est saisie pour des voix anonymes pour la féliciter et dire qu’elles ne souhaitaient pas le retour de ces malfrats au village. Notamment, le sieur Halidou Congo se prenait pour le chef suprême de Zitenga, et hormis le chef de Zitenga, il n’avait de respect pour personne et imposait sa loi. Il s’en prenait aux fonctionnaires et commettait des viols. Rien ne pouvait et ne devait se faire sans son accord. Munie de ces informations, la police judiciaire a fait diligence pour pouvoir interpeller ces deux individus. Et il se trouvait que Halidou Congo était recherché par la gendarmerie pour les mêmes motifs.

Après son interpellation par la police, la gendarmerie sera informée et viendra procéder à l’interrogatoire de celui-ci. Il n’est d’ailleurs pas un inconnu car il a été deux fois à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou et est reconnu très dangereux à Zitenga et dans les villages voisins. La mission de la police étant terminée, ces malfrats seront conduits devant le procureur du Faso où ils répondront de leurs actes.

En avril dernier, une bande de délinquants dont le cerveau était à Ouagadougou a été arrêtée au Ganzourgou et déférée à Ouagadougou.

Le commissaire Pierre Claver Konseibo, directeur régional de la police nationale du Plateau central, espère que ces différentes opérations contribueront à donner une certaine quiétude et à baisser sensiblement le sentiment d’insécurité dans la province et dans la région. Pour lui, la montée du banditisme est due à la croissance économique de notre pays.

Et pour faire baisser la criminalité et l’amener au stade zéro, les forces de sécurité ont besoin de la collaboration des populations pour leur donner les informations afin qu’elles puissent jouer leur partition. Avec la mise en œuvre de la police de proximité, il souhaite une franche collaboration et un travail en synergie pour permettre aux forces de sécurité d’agir à temps et au bon endroit pour venir à bout de l’insécurité.

Sidgomdé

Sidwaya