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Formation : Bientôt les filières de sténotypie de conférence et de l’assistanat trilingue

Publié le mardi 1er août 2006 à 07h00min

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L’Ecole de formation et d’études commerciales (EFEC) ouvre deux nouvelles filières de formation pour la rentrée prochaine : la sténotypie de conférence et l’assistanat trilingue. L’annonce a été faite par sa directrice, Isabelle Zongo, le 28 juillet 2006, à Ouagadougou au cours d’un déjeuner de presse.

« Il y a moins de cinq sténotypistes au Burkina Faso, » a affirmé Madame Isabelle Zongo en s’appuyant sur les résultats d’une enquête précédemment menée. C’est fort de ce constat et convaincue de l’existence du besoin au plan national que l’EFEC ouvre à partir de cette rentrée scolaire 2006-2007, les filières de sténotypie de conférence et de l’assistanat trilingue. L’objectif étant de mettre à la disposition des institutions publiques comme privées, un personnel qualifié, compétitif et immédiatement disponible.

La formation sera de trois (3) ans et sanctionnée par un diplôme français de Bac + 3. Seule la sténotypie admet des diplômes intermédiaires, à savoir celui de transcripteur pour la première année. Celui de transcripteur-rédacteur pour la deuxième année et enfin, celui de sténotypiste pour la troisième année. Les apprenants de la filière assistanat trilingue auront quant à eux, à choisir entre l’arabe et l’espagnol en plus du français et de l’anglais. Pour ces deux filières, une quatrième année est autorisée pour les étudiants qui n’auront pas pu obtenir leur diplôme de fin de formation pendant la 3e année. Avoir le Baccalauréat (toutes séries confondues) est la condition sine qua non pour accéder à ces nouvelles filières. Dans la pratique la formation se déroulera en deux phases. Selon la directrice fondatrice de l’EFEC, la première se fera sur place avec des compétences locales.

La seconde, quant à elle sera à distance avec un établissement partenaire basé en France par l’entremise du Centre d’enseignement à distance de Ouagadougou. Pour Madame Zongo, « il serait aberrant de ne pas utiliser à fond un Centre comme le CEDO ». Le directeur général du centre M. Amadou Yaro s’est réjoui de l’initiative de l’EFEC et a affirmé sa disponibilité à la soutenir. Interrogée sur les coûts de ces formations, Mme Isabelle Zongo a signifié qu’ils sont toujours en étude.

Toutefois, « ils seront de 40 à 50% inférieurs aux frais que l’on déboursera pour de telles formations à l’extérieur », a-t-elle indiqué. « Aujourd’hui, le privé doit être compétitif » parce que « la qualité est universelle. » C’est en ces termes que le ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et professionnel, Monsieur Hyppolite Ouédraogo a apprécié le double partenariat EFEC-CEDO, d’une part et avec le monde extérieur, d’autre part. Il a, en outre, souhaité que de telles actions se multiplient pour que son secteur ministériel puisse s’approprier les Technologies de l’information et de la communication au grand bonheur de tous.

Abdoulaye SERE (Stagiaire)

Siwaya

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