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Education de base : Comment améliorer l’approvisionnement en manuels et fournitures scolaires ?

Publié le vendredi 23 juin 2006 à 07h50min

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Odile Bonkoungou et Johan French

Sous la houlette de l’UNICEF/Burkina Faso, les acteurs de l’éducation étaient en concertation au cours d’un atelier tenu du 19 au 21 juin 2006 à Bobo-Dioulasso. Au centre des échanges, la question de l’approvisionnement en manuels et en fournitures scolaires par le ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA).

Dans sa volonté d’accroître l’offre éducationnelle et d’améliorer la qualité de l’enseignement de base, le gouvernement burkinabè, en collaboration avec les partenaires techniques et financières de l’éducation de base et de la société civile, a initié un programme d’envergure dénommé « plan décennal de développement de l’éducation de base ».

Même si des avancées notables ont été enregistrées depuis 2002, date de mise en œuvre de ce plan, les difficultés d’approvisionnement et la gestion des manuels et fournitures scolaires (elles-mêmes liées à des problèmes de planification des besoins, de disponibilité du matériel scolaire sur le marché local et de décaissement des ressources pour leur acquisition dans les délais) continuent de fragiliser les actions.

La recherche de solutions idoines à toutes ces questions et la volonté de contribuer aux efforts du MEBA ont conduit l’UNICEF et les partenaires techniques à entreprendre un certain nombre d’activités parmi lesquelles une étude sur les capacités du marché local en matière d’approvisionnement en matériel éducatif

L’atelier de Bobo-Dioulasso visait au partage des résultats de cette étude avec un certain nombre de directions centrales et déconcentrées du MEBA, les partenaires techniques et financiers du PDDED et des ONG et les associations oeuvrant dans le domaine de l’éducation de base en général et celles des filles en particulier. Autre sujet qui a focalisé les débats, la planification des besoins du MEBA en fournitures scolaires.

D’autres questions étaient également à l’ordre du jour des travaux, à savoir l’impact de la décentralisation sur l’éducation de base et la réflexion sur le « mainstreaming » de la problématique de l’éducation des filles.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya

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