L’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Mme Janine Jackson a effectué, le 09 juin 2006, une visite de courtoisie au Conseil supérieur de la communication (CSC).

Son Excellence a affirmé attacher du prix à la liberté de la presse et avoir notamment visité le quotidien L’Express du Faso à Bobo-Dioulasso. La liberté de la presse, a-t-elle souligné, s’inscrit dans le cadre de la démocratisation et de la bonne gouvernance, première des priorités des Etats-Unis. Les deux autres priorités étant, d’une part, le développement économique et, d’autre part, la stabilité et la sécurité régionales.

Mme Jackson a déclaré avoir constaté l’existence au Burkina Faso d’une pluralité de titres et d’un degré appréciable de liberté. Elle s’est dit ouverte pour parler à la presse. Le problème a-t-elle relevé, c’est la langue. Mais les journalistes sont patients, a-t-elle ajouté.

Le Conseil et son hôte d’une matinée ont également échangé sur les mutations opérées par les Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le domaine des médias et dont les nôtres ne sont pas encore suffisamment présents sur la toile. Cela à un moment où Internet est le plus grand média aux Etats-Unis. Au cours des échanges, le président du CSC, Luc Adolphe Tiao a relevé la fermeture du Bureau de l’USAID au Burkina Faso et l’amélioration des relations entre les Etats-Unis et notre pays.

Dans ce cadre, il a interrogé l’ambassadrice sur les perspectives d’investissement de son pays dans le nôtre en dehors du Millennium Challenge Coopération. En réaction, Mme l’ambassadeur a affirmé l’existence à Accra au Ghana d’un bureau de l’USAID qui couvre six (06) pays de la sous-région. Ce bureau a un programme pour le Burkina Faso et la sous-région. En termes d’investissements au Burkina Faso, les Etats-Unis ont changé leur approche, a déclaré Mme Jackson. Dans l’ancienne approche, les pays bénéficiaires des investissements soumettaient simplement leurs projets de développement. Dans la nouvelle, ils doivent remplir les conditions d’éligibilité à l’investissement avant de pouvoir proposer leurs projets.

A titre d’exemple, dans le cadre de la nouvelle démarche, le Burkina Faso bénéficiera en matière d’éducation de douze millions de dollars pour la construction de cent trente-deux (132) écoles dans la perspective de l’accroissement de l’offre éducative en faveur des filles. En marge des échanges, Mme l’ambassadeur a visité les salles techniques, d’observation et le centre de documentation de l’institution.

A cette dernière étape de la visite, le Conseil a émis le souhait de bénéficier d’un appui notamment en matière d’accès des usagers du centre à l’Internet, et d’informatisation de sa gestion. Avant de prendre congé du Conseil, Mme l’ambassadeur a signé le livre d’or du CSC.

Département Communication et Relations publiques