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Assises criminelles de Ouagadougou : Affaire Michel Congo à la « Une »

Publié le lundi 12 juin 2006 à 07h50min

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Michel Congo

Les assises criminelles de la cour d’appel de Ouagadougou débutent ce matin 12 juin 2006 à 8 heures, au palais de justice. Durant 11 jours francs, la cour va examiner 25 dossiers de crimes impliquant 34 accusés.

Saybou Ouédraogo est-il celui qui a sauvagement assassiné Michel Congo, ce jeune journaliste à la fleur de l’âge, un certain 21 octobre 2001 ? On devrait avoir la réponse définitive à cette question à la faveur des présentes assises criminelles de la cour d’appel de Ouagadougou.

En effet, c’est ce matin que sera ouverte l’audience de la session de la chambre criminelle de la cour d’appel de Ouagadougou, siégeant dans la capitale. Jusqu’au 24 juin prochain, 25 affaires de crimes seront jugées. Chacun des 34 accusés devra tout faire pour convaincre la cour et les jurés de son innocence ou, au pire, plaider en faveur de soi des circonstances atténuantes. Mais de tous ces dossiers inscrits au rôle, celui qui sera en vedette est sans conteste l’affaire Michel Congo.

On se rappelle la forte charge émotive que l’assassinat de ce jeune journaliste a suscitée dans les rédactions des organes de presse et dans le département d’Arts et Communication de l’université de Ouagadougou, où justement la victime était étudiant.

Il faut dire que les braises couvaient toujours sous les cendres de Norbert Zongo, qu’on n’avait pas encore fini de pleurer qu’un de ses jeunes confrères venait de passer atrocement l’arme à gauche. On comprend alors pourquoi les rumeurs les plus folles ont circulé à Ouagadougou au sujet de cet assassinat.

Cette affaire sera jugée demain mardi. Les 24 autres dossiers ont des chefs d’accusation les plus divers : vols à main armée ; meurtres ; coups mortels ; détention illégale d’armes et de stupéfiants ; viols ; infanticides ; incendies volontaires ; empoisonnement ; évasions ; détournements de deniers publics ; etc. Avant d’aller en vacances judiciaires (du 1er juillet au 30 septembre de chaque année), les juges veulent donc vider un peu leurs tiroirs.

San Evariste Barro

Observateur Paalga

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