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Trafic d’enfants : 25 enfants interceptés

Publié le samedi 10 juin 2006 à 07h53min

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Des émissaires du Comité départemental de Soubré de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants en République de Côte d’Ivoire ont convoyé à Banfora, 25 enfants en situation de trafic, interceptés à Soubré en RCI. C’était le lundi 05 juin 2006.

Conduite par Mme Diabi Moussafi, la mission du Comité départemental de Soubré de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants avait à son bord, 24 enfants âgés de 10 à 17 ans interceptés par le commissariat de police de ladite localité.

Selon Mme Diabi, chargée du projet de Lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants (LTTE) de la coopération technique allemande GTZ basée à Abidjan, ces enfants en situation de trafic ont été interceptés par un poste de contrôle de police ivoirien dans la zone de Soubré. Informé de la situation par le commissaire de police, le préfet de la localité, président dudit comité départemental, a à cet effet saisi la GTZ.

C’est ainsi que la GTZ, par le biais du projet LTTE, a convenu avec les autres structures du comité, de rapatrier dans leur pays d’origine, ces 25 enfants interceptés. Faut-il le rappeler, la coopération technique allemande GTZ, à travers LTTE, intervient pour appuyer le Comité dans les actions de sensibilisation, de formation et de réinsertion des enfants qui sont victimes de traite.

La mission qui a séjourné deux jours à Banfora, a rencontré les responsables provinciaux de l’Action sociale auxquels les 25 enfants interceptés ont été remis. Selon Madame Diabi, au regard des différents accords signés, les pays frontaliers ou de la sous-région doivent mener des actions concertées et d’envergure pour dissuader ceux qui s’adonnent à ce trafic.

L’accueil psychoaffectif réservé par les responsables de l’Action sociale aux enfants rapatriés a été édifiant pour les émissaires ivoiriens. A l’issue d’une visite de courtoisie rendue au haut-commissaire de la province, Pierre Waongo, Mme Diabi a confié à la presse qu’un travail important dans le domaine se mène déjà sur le terrain tant du côté du Burkina Faso que de celui de la Côte d’Ivoire.

Mamadou YERE (yeremama@yahoo.fr)
AIB/Comoé

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