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Enseignement : Le ministre Odile Bonkoungou à Fada N’Gourma

Publié le mardi 16 mai 2006 à 07h26min

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Le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA), Mme Odile Bonkoungou était l’hôte de la population de Fada le 8 mai 2006. En compagnie de ses proches collaborateurs, le premier responsable du MEBA est venu encourager les différents acteurs et partenaires sur le terrain et toucher du doigt les réalités du milieu.

La visite de l’école de Bansoundi, celle de l’Association Tin Tua, la rencontre avec l’Association des parents d’élèves et des Mères éducatrices et l’entretien fort nourri avec le DREBA, les DPEBA et les CCEB étaient au programme du ministre Bonkoungou ; ce qui lui a permis de connaître les hommes et leurs lieux de travail et d’encourager les différents acteurs du terrain tout en prenant en compte leurs aspirations pour l’amélioration de notre système éducatif.

Dans un environnement où la fonction de l’éducateur est complexe et où l’Etat a pris conscience que seul, il ne peut pas tout faire, quoi de plus logique que cette sortie permette de voir ce que les uns et les autres font sur le terrain et toucher du doigt les difficultés qui les empêchent d’avancer dans l’exécution de leur mission. C’est ce dernier point qui a focalisé les débats à travers la séance de travail et de concertation que le ministre Bonkoungou a eue avec les responsables des structures déconcentrées du MEBA que sont le Directeur régional de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (DREBA), les différents directeurs provinciaux (DPEBA), les Chefs de circonscription de l’enseignement de base (CCEB) des cinq provinces qui composent la région.

Après la présentation des différentes monographies qui permettent de remonter l’histoire de chaque circonscription, des difficultés ont été égrenées par les différents responsables même si l’état des lieux fait ressortir des acquis. Dans le lot des difficultés, il faut citer pêle-mêle la vétusté des infrastructures existantes, le manque ou l’insuffisance de moyens roulants et logistiques, le manque de tables-bancs, de logements, d’enseignants, l’arrivée tardive des fournitures, l’abandon des classes au profit des camps d’initiation, le manque ou l’insuffisance des frais d’entretien des équipements...

Des difficultés et des préoccupations prises au sérieux par le ministre Bonkoungou et ses collaborateurs et qui vont servir de repères pour impulser une nouvelle dynamique à notre système éducatif. Mme le ministre a planté le décor bien avant la litanie de difficultés à travers les différents thèmes qui ont jalonné la rencontre : la formation continue des enseignants, le Plan décennal de développement de l’éducation de base, les examens scolaires et professionnels, le fonds école, les écoles bilingues, la réforme des curricula.

Satisfaite de la sortie, Mme Bonkoungou a pris l’engagement de voir avec les partenaires et l’ensemble des acteurs du système éducatif ce qui peut être fait pour améliorer les conditions de travail des hommes sur le terrain.

Issaka Ouédraogo
AIB/Fada N’Gourma

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