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Célébration de la fête des travailleurs : L’historique du 1er-Mai conté aux jeunes du syndicat

Publié le mercredi 3 mai 2006 à 06h33min

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Dans le cadre de la célébration du 1er-Mai, fête du travail, le Comité national des jeunes de la confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) a organisé une conférence sur le thème « historique du 1er-Mai », le 29 avril 2006 à Ouagadougou.

« Historique du 1er-Mai » est le thème de la conférence animée par l’inspecteur de travail, Amadou Romain Kobanka, le 29 avril dernier dans le cadre de la commémoration du 1er-Mai, fête du travail.

La tenue de cette conférence, organisée par le Comité national des jeunes de la confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) est due, selon son président Drissa Soaré, au fait que de plus en plus, il a été constaté une certaine démobilisation pendant les activités du 1er-Mai. Cette démobilisation, a-t-il poursuivi, « est sûrement due à la faible perception des contours du 1er-Mai ». Ainsi, pour le secrétaire général confédéral de la CNTB, Laurent Ouédraogo, « l’historique du 1er-Mai, si elle est mieux appréhendée par la nouvelle génération et par l’ensemble du monde du travail, contribuera au renforcement des structures syndicales par une prise de conscience ».

En guise d’historique du 1er-Mai à l’intention des jeunes de la CNTB, le conférencier a souligné : « par leur lutte courageuse et suivie pour la journée des huit heures, ce sont les Etats-Unis qui ont inauguré la série des manifestations du 1er-Mai, au prix de souffrances multiformes, au prix de la vie de certains leaders syndicaux, à l’exemple des martyrs de Chicago morts pendus pour avoir pris le devant des manifestations un 1er-Mai de 1886. Aussi, a-t-il fait remarquer que la journée de huit heures de travail et le principe des « trois huit » , c’est-à-dire huit heures de travail, huit heures de loisirs et huit heures de sommeil, ont été à l’origine de la démonstration du 1er-Mai. Le mouvement, selon le conférencier, a débuté en Angleterre. Ainsi, en août 1817, l’industriel anglais, Robert Owen a fixé à huit heures la journée de travail dans le système communautaire qu’il proposait.

Comme raisons de ces huit heures, a affirmé M. Kobanka, c’est que Roger Owen a trouvé qu’il faut entre autre adopter la journée de huit parce que c’est la durée de travail la plus longue que l’espèce humaine puisse endurer et rester en bonne santé, intelligente et heureuse, parce que huit heures de travail et une bonne organisation du travail peuvent créer une surabondance de richesses pour tous. Pour Amadou Romain Kobanka, le 1er-Mai est une journée de mémoire, de bilan pour faire le point des acquis, pour déceler les insuffisances et surtout relancer la lutte. Le secrétaire général confédéral de la CNTB, Laurent Ouédraogo a lancé un appel à une participation active aux activités commémoratives du 1er-Mai. Selon lui, « de cette obligation sortira un nouveau souffle pour la rencontre des 4 et 5 mai entre gouvernement et syndicat ».

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

Sidwaya

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