L’objectif général est d’offrir un cadre d’échanges et de réflexion aux représentants des OSC afin de diagnostiquer les forces, les attentes, les insuffisances et d’examiner les défis actuels.
Il s’agit également de voir la nécessité de redéfinir clairement le profil et de discuter de leur contribution à une meilleure gouvernance.

Pour Hermann Doanio, président du CNOSC/BF, la société civile doit se regarder dans le miroir pour faire un diagnostic sans complaisance, édicter des principes de valeurs pour pouvoir tracer une ligne pouvant faire d’elle un acteur crédible, fort et responsable sur qui le gouvernement peut compter.
« On ne peut pas, au milieu de la faîtière seule, mener cette réflexion. Il faut associer tous les acteurs de la société civile pour qu’on puisse se parler sans langue de bois », a-t-il expliqué.

Hermann Doanio, président du Conseil national des organisations de la société civile

Selon Hermann Doanio, dans ce contexte difficile, il s’agit de voir quelle peut-être la contribution de la société civile à la réussite de la transition.
« Au-delà même, c’est de regarder les aspects de respect critique c’est à dire quel regard critique sur la société civile enjeux, défis et perspectives sans complaisance. Aujourd’hui, on va se permettre de parler de tous les aspects y compris les aspects qui peuvent fâcher pour que les recommandations qui seront issues de ce forum puissent nourrir les réformes qui sont actuellement engagées au niveau du gouvernement de transition pour établir le cadre et le dispositif juridique relatif à la liberté d’association et aux libertés publiques. Les critères mis en avant pour une société civile crédible, forte et engagée, sont d’abord le critère apolitique, une gouvernance interne des OSC à toute épreuve, mais aussi les critères de redevabilité et de transparence au niveau de ces OSC », a indiqué le président.

Jean Pierre Vogna , le représentant du parrain

Pour le représentant du parrain Jean Pierre Vogna, la société civile burkinabè se doit de faire preuve de résilience, d’ingénierie, de sacrifice et de compréhension dans l’accomplissement de ses fonctions. « Je reste convaincu que c’est par la forte mobilisation et la disponibilité de l’ensemble des segments de la société burkinabè que nous pourrons, dans l’union, affronter les maux qui nous accablent aujourd’hui afin de tracer les sillons d’un avenir meilleur pour la prospérité. La tenue de cette édition est la preuve de la persévérance et de la ténacité des hommes et des femmes engagés qui feront une tribune d’échanges crédible. Le thème, en plus de sa pertinence et de son actualité, constitue une belle opportunité d’échanges », a laissé entendre le représentant du parrain Jean Pierre Vogna.

Hermann Doanio président du Conseil national des organisations de la société civile a remis un chèque d’une valeur de deux millions de francs CFA au Fonds de soutien patriotique.

Carine Daramkoum
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net