C’est est une rencontre entre les acteurs du ministère pour faire le bilan des réalisations de l’année 2023 et planifier les activités à réaliser en 2024. La rencontre est placée sous le thème « Réalisation des infrastructures de transport et contre-performance des entreprises du domaine des BTP : quelles stratégies pour une mise en œuvre efficace des projets routiers ? ».

« L’analyse du bilan des activités de l’année 2023 nous révèle que, sur un total de 161 activités programmées, 60 sont achevées, 94 sont en cours d’exécution et 7 n’ont pas connu de début d’exécution, soit un taux d’exécution physique global de 73% », a indiqué le ministre en charge des infrastructures Adama Luc Sorgho.

Le ministre a souligné que le contexte sécuritaire a eu un impact sur l’exécution de certains chantiers. Cependant, il dit être satisfait des acquis engrangés au cours de cette année.

Au nombre des acquis, on peut citer entre autres : les travaux d’entretien périodique de la voie Gourcy- Ouahigouya, les travaux de construction de trois postes de péage modernes (Ouaga-sortie Fada, Ouaga-sortie Bobo, Bobo - sortie Ouaga), les travaux de construction de l’ouvrage de franchissement dans la ville de Nanoro et de bitumage dans la ville de Boussé.

Le ministre en charge des Infrastructures Adama Luc Sorgho accordant une interview aux journalistes

Afin de mieux planifier les programmes d’activités de l’année 2024, Adama Luc Sorgho a invité ses collaborateurs à procéder à un examen minutieux des documents qui leur sont soumis et à des échanges francs pour qu’au sortir de cette rencontre, ils aient une vision claire des actions et mesures à mettre en œuvre.

« Je vous exhorte à user de vos capacités réelles d’anticipation pour faire face aux difficultés et contraintes qui ne manqueront pas de se présenter sur notre chemin. Pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour vous apporter l’appui nécessaire à la réalisation du programme qui sortira de cette cession », a promis le chef du département en charge des infrastructures à ses collaborateurs.

Pour les entreprises qui ne respectent pas leurs engagements dans l’exécution des travaux, le ministre Sorgho a signalé que certaines ont vu leurs contrats résiliés : « ceux qui sont en retard dans les zones qui n’ont pas de problème sécuritaire, nous avons immédiatement donné des instructions pour que ces marchés soient purement et simplement résiliés. Bien sûr en suivant la réglementation des marchés publics ».

Rama Diallo
Lefaso.net