L’UEMOA a adopté le 10 janvier 2004 à Niamey, une politique d’aménagement du territoire communautaire, dans le but de réduire la pauvreté et poser les bases d’un développement durable. Et c’est pour assurer la mise en œuvre de cette politique, que le Schéma de développement de l’espace régional (SDER) a été adopté en septembre 2020.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, Nicolas Kobiané, le SDER est un document de prospective, un outil stratégique et un cadre de référence du développement spatial régional qui répond aux défis que doivent surmonter l’UEMOA et ses Etats membres à l’horizon 2040. « C’est une approche multisectorielle qui implique un ensemble de politiques sectorielles aussi bien dans le domaine des infrastructures, de la santé et de l’éducation. C’est véritablement assoir les bases d’un développement durable grâce à la synergie d’action pour atteindre des objectifs de l’intégration africaine », précise-t-il.

Nicolas Kobiané, secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective

Et conformément aux dispositions prises par l’Union, chaque pays met en place un comité chargé d’assurer le suivi de la mise en œuvre du SDER. C’est ainsi que le Burkina Faso a par décret crée le 20 septembre 2022, le comité national de suivi, et le ministre de l’économie, a procédé le 30 octobre 2023, à l’installation des membres dudit comité.

Aussitôt installé, le comité s’attèle à la tâche, avec la tenue de cette première session, qui vise à renforcer les capacités des membres sur la mission à eux assignée. De façon spécifique, il s’agira pour les participants, d’en savoir davantage sur l’aménagement du territoire et le Schéma national d’aménagement et de développement durable du territoire (SNADDT 2040), de mieux connaître le SDER 2040 ainsi que les missions et les rôles des membres du Comité national de suivi. Leurs avis et suggestions seront également recueillis, en vue d’une bonne mise en œuvre du SDER.

photo de famille

A l’issue de la présente session, il est attendu des participants, une meilleure connaissance des instruments au niveau régional et national et qu’ils soient à mesure d’assurer les articulations et de pouvoir les prendre en charge chacun dans son domaine respectif pour une meilleure mise en œuvre et un meilleur suivi du schéma du développement de l’espace régional, a laissé entendre le secrétaire général du ministère de l’Economie, Nicolas Kobiané.

Armelle Ouédraogo
Salimatou Tianabou (Stagiaire)
Lefaso.net