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Recherche et innovation : Le projet CEFEVRRI outille des acteurs sur la protection et valorisation de leurs résultats

Publié le lundi 9 octobre 2023 à 18h58min

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Recherche et innovation : Le projet CEFEVRRI outille des acteurs sur la protection et valorisation de leurs résultats

Le projet CEFEVRRI (Centre de formation et d’expertise en valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation) de l’université Nazi Boni organise du 9 au 14 octobre 2023 au Centre de formation et de recherche de l’université Nazi Boni, la 7e session de formation en protection et en valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation.

Débuté le lundi 9 octobre 2023, la présente formation consiste à doter plus de 30 enseignants-chercheurs, doctorants, entrepreneurs et innovateurs sur les notions de valorisation de protection, et de commercialisation des résultats de la recherche et de l’innovation pour un impact sur le développement.
Le projet CEFEVRRI a pour objectif de former et sensibiliser 360 acteurs de l’écosystème de la RI (Recherche et Innovation) pour un impact sur le développement.

Vue des participants

La formation se tiendra durant six jours pour parcourir l’ensemble des sept modules qui seront déroulés au cours de cette formation.
Sept modules seront déroulés durant ces six jours à savoir : Introduction à la valorisation et commercialisation des résultats de la recherche et de l’innovation : Textes règlementaires au Burkina Faso : enjeux ; Propriété Intellectuelle et brevetage d’une innovation avec des exemples pratiques de chercheurs du Burkina Faso ; Contrat de recherche et droit des contrats ; Étude de marchés, négociation et gestion des accords de partenariats.

Il y aura également les modules sur le Business model et plan d’affaires, (idées d’entreprises, étude de marchés, actionnariat et modèle de financement, décisions d’investissement, compétences d’entrepreneurs et culture d’entreprise) ; Création d’entreprise : Décision d’entreprendre, forme juridique, régime d’imposition, formalités de création, les erreurs à ne pas commettre, les dispositifs d’appui ; gestion d’incubateur et maturation de projet ; et enfin l’Entrepreneuriat communautaire.

Photo de famille

Le projet CEFEVRII est une composante du projet VaRRIWA (Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation en Afrique de l’Ouest) financé par l’Union européenne dans le cadre du fonds RI (Recherche et Innovation) porté par l’OEACP (Organisation du groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique), coordonné par l’AUF (Agence universitaire de la francophonie) avec l’implication de l’ANVAR (Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche).
La présente session de formation est la 7e organisée par le projet. En effet, sur une cible attendue de 360, ce sont plus de 200 personnes qui ont été formées sur ce concept à travers le Burkina Faso.

Pr Ibrahim Sangaré, coordonnateur du projet CEFEVRII/Université Nazi Boni

Selon le Pr Ibrahim Sangaré, coordonnateur du projet CEFEVRII/Université Nazi Boni, à un an et demi de réalisation, les résultats sont plus satisfaisants en témoignent une lettre de félicitation adressée au président de l’université Nazi Boni, Pr Hassan Bismarck Nacro. « Nous sommes à un taux de réalisation de 70% faisant du CEFEVRRI, l’un des projets les plus performants et nous sommes invités à présenter ce projet à toutes les tribunes de la RI financés par le consortium » a-t-il mentionné.

Pour le Pr Jean Louis Zerbo, vice- président chargé de la recherche de l’université Nazi Boni, l’apport de cette formation au-delà de donner de la visibilité à l’université est aussi bénéfique pour la communauté, pour le Burkina Faso. « Donc initier les gens à la valorisation de la recherche, c’est participer activement au développement de la société ».

Pr Jean Louis Zerbo, vice- président chargé de la recherche de l’université Nazi Boni

Aussi, le Pr Jean Louis Zerbo a invité les participants à être assidus, à tirer le meilleur de cette formation pour que demain, ils puissent entendre parler des résultats de la valorisation en pratique sur le terrain.

Amaba Akéta Akpadji Rebecca, étudiante, doctorante à l’université Joseph Ki Zerbo, confie avoir été motivée à participer à cette formation du fait qu’elle fait des recherches sur la sélection du gombo. « Je me dis qu’avec cette formation, je pourrai mettre en valeur tout ce qui concernera les résultats que je vais trouver durant mes trois ans de formation et cela pourra profiter aux paysans ».
Elle a donc formulé comme attentes vouloir sortir avec un bagage intellectuel qui va lui permettre de mieux mettre en valeur les résultats qu’elle aura obtenu juste après sa formation.

Amaba Akéta Akpadji Rebecca, étudiante, doctorante à l’université Joseph Ki Zerbo

Houa Touré
Lefaso.net

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