Les mots marginaux dans les différentes langues du monde
Introduction
En observant la morphologie des langues du monde, on constate qu’il y a des mots qui sont classés et d’autres qui n’ont aucun classement. Les mots d’une langue peuvent alors se répartir en deux groupes : les mots qui ont une catégorie grammaticale bien déterminée et ceux qui n’ont pas de catégorie grammaticale. En français, selon le site http://naturedesmots.free.fr/categori.htm, le français a neuf catégories grammaticales , également appelées « parties du discours » qui sont : les noms, les verbes, les adjectifs, les déterminants, les adverbes, les conjonctions, les prépositions, les pronoms et les interjections. Selon toujours le même site, les noms qui n’ont pas de catégorie grammaticale sont les idéophones et les onomatopées.
Ce qui nous amène à poser une problématique qui se décline sur un certain nombre de questions : pourquoi certains mots sont classés et d’autres ne sont pas classés ? Sur quelle base a-t-on classé certains mots et sur quelle base d’autres ne sont pas classés ? Les mots classés sont – ils plus importants que ceux qui ne sont pas classés ? Les mots classés sont-ils de la langue et les mots non classés ne sont –ils pas de la langue ? Quel classement proposer pour les mots marginaux ?
L’objectif principal de notre étude est de poser le problème des mots marginaux et proposer une approche pour leur classification.
Les résultats mettront à la disposition des scientifiques une approche de classification des mots marginaux.
La méthodologie de recherche a consisté d’abord en une recherche documentaire. Elle a débuté par la recherche des documents relatifs aux idéophones et aux onomatopées. Nous avons profité de notre voyage d’étude à l’université de Tours pour parcourir la bibliothèque de ladite université qui était bien fournie. Par la suite nous avons navigué sur plusieurs sites qui traitent des idéophones et des onomatopées. Cette collecte nous a permis d’avoir un corpus bien consistant pour poser les bases de notre analyse.
L’étude s’appuiera sur la collecte des différentes définitions des mots marginaux de la langue. L’article va surtout se pencher sur la problématique de la définition des mots marginaux.
Ce que nous appelons, dans la présente étude mots marginaux, regroupe d’une part, les onomatopées qui, bien que pouvant recouvrir un sens plus large de mots d’origine expressive ou imitative, sont le plus souvent prises dans leur sens restreint de mot imitant un bruit et d’autre part, les idéophones, qui peuvent notamment évoquer un mouvement, un déplacement, une action, une attitude, un aspect, une texture, une émotion, des sensations psychologiques ou physiques comme en français : zigzag, gnangnan, riquiqui. Notons que leur frontière est parfois perméable. Nous allons comparer les différentes définitions en deux chapitres : les idéophones et les onomatopées.
1. Les idéophones
Selon le site http://www.cnrtl.fr/definition/id%C3%A9ophone, les idéophones sont tantôt définis comme une séquence de sens qui représente une idée, tantôt un substantif masculin ou une expression imitative. Toujours selon le même site, les tenants de cette définition sont entre autre POHL (1967), qui dit que l’idéophone est un substantif, une « expression imitative qui peut se substituer à une phrase, à un élément de phrase ou à n’importe quel mot plein autre que le substantif » et qu’« un sondage à travers les journaux enfantins nous fournit sans peine une assez riche moisson d’idéophones ». Il poursuit sa réflexion en disant que c’est une « séquence de sons qui représente une idée ».
Selon HAGEGE (2009), « beaucoup de langues, mais non toutes, possèdent (...) des idéophones, mots qui, comme le dit ce terme, offrent une peinture sonore d’une idée pour symboliser un état, une impression sensorielle, une manière d’être ou de se mouvoir, une action qui n’est pas nécessairement elle-même reproductrice d’un bruit. » Il poursuit en disant qu’en se basant sur leurs traits morphosyntaxiques, sémantico-syntaxique et phonologiques, les idéophones se définissent comme « ...des lexèmes déterminants ayant un sens restreint et une distribution limitée, qui peuvent être employés comme adjectifs ou comme adverbes de manière, et dont la structure phonologique peut être en violation avec celle qui est typique au mot ».
Pour DUMESTRE (1998), « Les idéophones, ici définis par un double particularisme, phonétique et sémantique, se caractérisent aussi par leur grande variabilité ainsi que l’incapacité à être dérivés ou composés. Parmi l’ensemble des idéophones, qui comporte des éléments de diverses catégories, il existe en bambara une classe d’adverbes expressifs, dont l’un des traits essentiels est d’être dans un rapport de compatibilité restreinte avec les éléments prédicatifs. »
Pour le site dictionnaire.reverso.net, l’idéophone est un « vocable d’exclamation ajouté à certaines langues ou dialectes (par exemple, ajout de "con" dans le patois toulousain). » Et TOURNIER (2007 : 143) dit qu’à la différence des idéophones africains, qui sont des mots à part entière, les phonesthèmes anglais sont « des éléments phoniques inférieurs au mot, dont ils ne constituent qu’une partie du signifiant ». Par exemple, le groupe consonantique initial /bl/ ne constitue qu’un élément des lexèmes blast, blind ou blow.
Les phonesthèmes sont l’expression de corrélations s’établissant entre des occurrences de certains segments consonantiques et les contextes caractéristiques des situations dans lesquelles ils sont employés. Ils doivent s’envisager au sein de classes relativement importantes de lexèmes (les ‘mots en kn-’, par exemple), où ils paraissent signaler une valeur sémantique commune comme le dit BERGEN (2004 : 290) « Phonaesthemes are frequently recurring sound-meaning pairings that are not clearly contrastive morphemes »
Pour l’encyclopédie universelle dans le site http://translate.academic.ru, l’idéophone est un « nom masculin », c’est un « mot parfois onomatopéique, qui traduit une impression sensorielle ou morale. » Le site http://www.lejapon.org, poursuit en disant qu’« il s’agit de ce qu’on appelle communément "onomatopée" (ou "idéophone" selon certains). Il en existe en français (ex. "truc d’ouf", pour ne citer que cette expression récente), mais, chacun le sait, la langue japonaise possède de nombreuses expressions similaires. Malgré ma maîtrise relative du français, j’ai toujours difficulté d’en traduire en français… »
Quant à DONZO (2014), « en partant de la définition proposée par (DOKE, 1935) de l’idéophone comme représentation vivante d’une idée en sons, nous décrivons, dans cet article, les aspects phonologiques, morphologiques et syntaxiques des mots idéophoniques en ebwela, langue bantu (C42), d’un peuple minoritaire habitant quelques villages dans le territoire de Lisala, au nord-ouest de la RD Congo. Nos analyses indiquent que l’idéophone, dans cette langue, n’appartient pas à une catégorie spécifique, pour la simple raison qu’il prend selon l’emploi des préfixes de classe et peut se réinterpréter en substantif, adjectif ou verbe. »
Le site : http://www.afes.fr poursuit en disant que « dans le nord du Cameroun, certaines ethnies caractérisent leurs sols en fonction des bruits produits par la houe qui les travaille. Ces sons, désignés par des idéophones, ne sont pas des onomatopées même si quelques-uns semblent s’en être inspirés. Ils appartiendraient plutôt à un sous-système lexicalisé. Ils peuvent s’entendre dans quelques cercles de villages ou être, au contraire, trans-ethniques. Ces idéophones permettent d’entrer dans la nuance des sols intergrades non référencés ».
Toutefois, ils connotent moins les qualités agronomiques des sols que la facilité ou la pénibilité de leur mise en culture. Depuis plusieurs décennies, ces connaissances régressent chez les jeunes adultes, en grande partie en raison du développement de la culture mécanisée.
A travers ces définitions, l’idéophone est souvent perçu comme une séquence qui représente une idée ou un substantif ou une expression imitative. Pour d’autres, elle offre la peinture sonore d’une idée, c’est un lexème déterminant qui peut être employé comme adjectif, c’est un vocable d’exclamation, un mot à part entière. Certains soutiennent que l’idéophone ne peut être ni dérivé, ni composé, c’est un nom masculin parfois onomatopéique, représentation vivante d’une idée en son, l’idéophone peut se réinterpréter en substantif, adjectif ou verbe.
D’aucuns soutiennent que les sons des bruits produits par la houe ne sont pas des onomatopées, mais des idéophones et enfin certains disent que l’idéophone est un mot qui tente de communiquer une perception.
A travers toutes ces conceptions, il faut souligner la double dimension du problème : dire que c’est un substantif, renvoie à une classe, et dire que c’est un déterminant renvoie à une fonction.
2. Les onomatopées
Pour SHAW (1972), définir l’onomatopée est une tache relativement complexe. Il existe plusieurs termes qui sont utilisés en plus du terme onomatopée, par exemple interjection, mot onomatopéique ou mot expressif, et faire la différence entre tous les termes peut être compliquée. En outre, bien que les onomatopées imitent des bruits, il n’est pas toujours facile de savoir si chaque mot de ce genre peut être catégorisé comme une onomatopée. On peut par exemple, décrire le son de la pluie sur la fenêtre en anglais avec l’onomatopée tap tap ou drip drop mais il est moins facile de savoir si dans la phrase « the rain hammered the window » le verbe hammer est une onomatopée ou non. On peut se demander si tous les mots où on entend une indication de leur signification sont en fait des onomatopées.
Il complète sa démonstration en s’appuyant sur SUMMERS (1987) qui dit que l’onomatopée est « the formation of words that are like natural sounds. » Cependant, certaines œuvres littéraires utilisent l’onomatopée comme un terme plus générique. Elles donnent une définition encore plus vaste qui inclut dans l’onomatopée un aspect qui va au‐delà d’une simple imitation. Pour SHAW (1972), ” the formation and use of words that suggest by their sounds the object or idea being named.” Ainsi, d’après cette définition, les mots qui ne sont pas forcément des imitations d’un bruit peuvent aussi être considérés comme des onomatopées. Ces mots contiennent des sons qui donnent une indication de la signification du mot ou renforcent l’idée que le mot exprime, ceci fait ressortir le problème de l’autonomie et du type de fonction primaire voire secondaire ; le phénomène est appelé symbolisme des sons.
Pour CRYSTAL (2002), « des exemples de cela sont les mots où le phonème [i] est censé renforcer l’idée de petitesse (par exemple, en français riquiqui, en anglais teeny‐weeny ou en finnois pikkuriikkinen). Cela inclurait dans le groupe des onomatopées toutes sortes de mots et non seulement ceux qui imitent des sons. »
Selon GREVISSE (2007), « Les grammaires séparent ces mots, appelés mots expressifs, des onomatopées, et établissent une nette différence entre les deux : Les onomatopées sont des mots censés reproduire des bruits. […] elles peuvent aussi être nominalisées pour désigner, soit le bruit lui‐même, soit l’animal ou l’objet qui le produisent. […] À côté des onomatopées proprement dites, il y a des mots expressifs, qui représentent, non plus des sons mais des mouvements, des formes, etc. »
Dans le Dictionnaire des onomatopées, REZEAU et ENCKELL (2005), limitent la définition de l’onomatopée aux bruits imités. Ils donnent la définition suivante :
L’onomatopée est un « mot » imitant ou prétendant imiter par le langage articulé, un bruit (humain, animal, de la nature, d’un produit manufacturé, ect.) Pour eux, Il y a donc une grande variation dans ce que l’on entend par le mot « onomatopée ».
Pour DUBOIS et al. (1973 :346), on appelle onomatopée une unité lexicale créée par imitation d’un bruit naturel : tic tac, visant à reproduire le son du réveil, cocorico, imitant le chant du coq sont des onomatopées. On distingue l’imitation non linguistique (reproduction par un imitateur, parfois à la perfection du chant du coq) et l’onomatopée. Celle-ci s’intègre dans le système phonologique de la langue considérée : tous les phonèmes de cocorico, tic-tac, oua-oua sont français, même si leur agencement diffère quelque peu des combinaisons les plus fréquentes de la langue.
En outre, l’onomatopée constitue une unité linguistique susceptible d’un fonctionnement en langue, affectée d’un système de distribution et de marques : on dira des cocoricos, un oua-oua agressif ; éventuellement, des dérivés seront possibles : un néologisme cocoriquer recevra aisément une interprétation sémantique. On notera toutefois la moindre capacité d’accueil du français pour l’onomatopée, comparée à celle d’autres langues : l’anglais, plus grand producteur d’onomatopées, les intègre également plus facilement à des séries dérivationnelles (splash, un splash, splasher, splashy).
Beaucoup d’unités apparemment onomatopéiques sont simplement le produit de l’évolution phonétique : si fouet ou siffler nous paraissent imiter des sons non-linguistiques, les sources latines flagellum et sibilare sont beaucoup plus éloignées de l’onomatopée.
ARRIVE et al.(1986), poursuit en disant que : , étymologiquement, l’onomatopée ( en grec « création de mots », comme pharmacopée, « création de médicaments » embrasse tous les phénomènes de créativité lexicale. Toutefois, le mot s’est d’emblée spécialisé dans le sens de « création de mots imitant des bruits » atchoum (éternuement ), badaboum (chute),bang (explosion, voire la dite du big bang sur l’origine de l’univers), bè (bèlement), bip bip (signal radiodiffusé),cocorico (chant du coq), flic flac floc ( bruit de gouttes d’eau, remarquer l’alternance des voyelles ), miaou (miaulement ), vrout(t) ( bruit d’ailes d’un oiseau qui s’envole),etc., sont des onomatopées à l’état brut ; l’imitation du bruit est perçue comme relativement fidèle par les usagers de la langue, même si l’intégration dans le système phonologique entraîne des différences entre les langues. Ces mots ont le statut syntaxique de l’interjection.
Mais des mots d’autres classes peuvent dans leur totalité ou par la présence d’un de leurs éléments avoir le statut d’onomatopée : le nom coucou, onomatopéique, désigne l’oiseau qui produit le bruit imité (en allemand kuckuck, [kukuk]) ; ping-pong est devenu la désignation courante du tennis de table et a fourni le dérivé pongiste.
Des verbes tel que miauler (dérivé de miaou avec un –l- intercalaire absent dans l’allemand miauen [miauƏn], ou cocoriquer (non enregistré par les dictionnaires, mais parfaitement interprétable) sont onomatopéiques.
L’évolution phonétique peut faire perdre ou, inversement, faire acquérir un aspect onomatopéique à certains mots ; pigeons n’évoque plus guère les sons produit par l’oiseau, à la différence de son étymon pipionem. Fouet et siffler sont au contraire plus évocateurs que fagum et sibilare.
En jetant un coup d’œil sur toutes ces définitions, nous voyons que certaines onomatopées imitent les bruits, c’est un mot dont la prononciation ressemble au son qu’il signifie, ce sont des mots censés produire des sons. Pour d’autres, les onomatopées communiquent une perception, ce sont des unités linguistiques créées par imitation d’un bruit naturel, ils sont le produit de l’évolution phonétique.
Synthèse sur les idéophones et les onomatopées
Selon REZEAU (2005), « L’idéophone est un mot qui tente de communiquer une perception. Les onomatopées sont parfois aussi considérées comme une partie de cette classe, car elles communiquent une perception auditive, mais les perceptions visuelles et de mouvement sont aussi inclues dans les idéophones. Le plus important est de ne pas confondre les autres idéophones avec les onomatopées. Par exemple, le mot bling‐bling pourrait être considéré plutôt comme un idéophone qu’une onomatopée ».
Pour BALLARD (2000 : 21), rapporté par le site :
https://jyx.jyu.fi/dspace/bitstream/handle les « mots mimétiques regroupe, d’une part, les onomatopées qui, bien que pouvant recouvrir un sens plus large de mots d’origine expressive ou imitative, sont le plus souvent prises dans leur sens restreint de mot imitant un bruit et, d’autre part, les idéophones, qui peuvent notamment évoquer un mouvement, un déplacement, une action, une attitude, un aspect, une texture, une émotion, des sensations psychologiques ou physiques, etc. (zigzag, gnangnan, riquiqui). Cette distinction correspond à celle qui est faite communément en coréen entre uiseongeo 擬聲語 (onomatopées) et uitaeeo 擬態語 (idéophones). Notons que leur frontière est parfois perméable.
Les onomatopées (imitation phonétique), mais aussi les idéophones (imitation phonético-visuelle), possèdent à la fois une valeur iconique, soit une sonorité, et une valeur indicielle, soit un sens. Ballard, dans une étude consacrée aux onomatopées et à la traduction, illustre la juxtaposition de ces deux valeurs par la définition de crac telle qu’elle apparaît dans le Petit Robert2 : crac : mot imitant un bruit sec (choc, rupture) valeur iconique valeur indicielle. Certes, la valeur iconique prédomine dans les onomatopées, mais elle n’est pas absente des idéophones. »
Selon Cole cité dans NEWMAN (2000.242), les mots idéophoniques « décrivent le son, la couleur, l’odeur, la manière, l’apparence, l’état, l’action ou l’identité » ; ce sont des images vocales vives ou des représentations d’expériences visuelles, auditives, sensorielles ou mentales ». Cette dernière définition amène à donner au terme idéophone un sens général et à faire de l’onomatopée une sous-classe d’idéophones, du moins pour ce qui est de langues comme le mooré. Cette façon de faire est également adoptée par DUMESTRE (1998) pour le bambara.
Il écrit : « nous appellerons idéophone tout élément de la langue qui associe un phonétisme et un sémantisme particuliers. Par phonétisme particulier il faut entendre des caractéristiques phoniques statistiquement marginales…Par sémantisme particulier il faut entendre que le sens est associé à l’expressivité, à l’émotion, à la sensation, à l’affectivité ; il pourra s’agir d’onomatopées, de termes amusant, argotiques, enfantins, et plus généralement d’éléments moins désignatifs qu’vocatifs ».
Dr OUEDRAOGO Tiga Alain
INSS/CNRST
Tel :0022670125262
Mail : alainoued1@yahoo.fr
tiiga.a@gmail.com.
Référence bibliographique
HAGEGE C. (2009) Dictionnaire amoureux Editions Plon / Odile Jacob, Paris, 729 pages
DUMESTRE G. (1998), Les idéophones : le cas du bambara Les langues d’Afrique subsaharienne Revue : Faits de langues Volume 6 Numéro 11 Paris, Karthala, pp. 321-334
TOURNIER (2007 : 143 ) Réalité des idéophones anglais (phonesthèmes) : propositions dans le cadre d’une approche de linguistique cognitive. Revue électronique d’études sur le monde anglophone. Référence électronique : Line ARGOUD, « Réalité des idéophones anglais (phonesthèmes) : propositions dans le cadre d’une approche de linguistique cognitive », E-rea [En ligne], 8.1 | 2010, mis en ligne le 21 septembre 2010, consulté le 30 janvier 2016. URL : http://erea.revues.org/1294 ; DOI : 10.4000/erea.1294
DONZO BUNZA JP. 2014, l’idéophone en ebwela, langue bantoue du nord-ouest de la RD CONGO Studies in African Linguistics Volume 43, Numbers 1&2 p1-24
DOKE, C. M. (1935) On the history of the term ‘ideophone’ Bantu Linguistic Terminology. London : Longmans, Green, & Co. p. 118
SHAW H., 1972. Dictionary of Literary Terms. New York, McGraw‐Hill Book Company : onomatopoeia, sv
SUMMERS D., 1987. Longman Dictionary of Contemporary English. Harlow, Longman : onomatopoeia, sv :
CRYSTAL D., 2002. The English Language. A guided Tour of the language. London, Penguin Books : p. 124
GREVISSE M., 2007. Le Bon usage. Grammaire française. Bruxelles, Éditions De Boeck Université : p. 212, §200
DUBOIS et al. 1973, dictionnaire de linguistique, librairie larousse, Paris VIè.516p.
ARRIVE et al., 1986, la grammaire d’aujourd’hui. Guide alphabétique de linguistique française. Flammarion.France.720p.
REZEAU P., 2005. Dictionnaire des onomatopées. Paris, PUF : 12
Sites :
dictionnaire.reverso.net, consulté le 15 octobre 2015
http://naturedesmots.free.fr/categori.htm, consulté le 15 octobre 2015
URI : http://id.erudit.org/iderudit/1008334ar, consulté le 12 octobre 2015
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http://www.cnrtl.fr/definition/id%C3%A9ophone consulté le 14 octobre 2015
http://translate.academic.ru, consulté le 14 octobre 2015
https://jyx.jyu.fi/dspace/bitstream/handle/123456789/41228/URN%3ANBN%3Ajyu-
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https://www.erudit.org/revue/meta/2011/v56/n3/1008334ar.pdf, consulté le 15 octobre 2015.