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L’implication des chefs traditionnels dans la résolution des crises depuis 1991

Publié le vendredi 15 septembre 2023 à 11h46min

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Résumé
Avec le retour à une vie constitutionnelle normale dès 1991, le Burkina Faso dispose des institutions républicaines censées résoudre les conflits et les tensions sociales. Malgré l’existence de ces institutions, force est de constater que des crises trouvent leur résolution en dehors du cadre républicain. C’est en ce moment que la chefferie traditionnelle est mise à contribution.

Pourtant cette institution n’a pas de statuts reconnus par l’Etat central. Cet article porte un regard critique sur l’implication des chefs traditionnels dans la recherche des solutions aux crises au Burkina Faso. Il s’agit de montrer comment les acteurs de la chefferie traditionnelle parviennent à apaiser le climat social.
Mots clés : chefferie traditionnelle, tensions sociales, République, résolution
Introduction

Après une décennie de régime militaire, le Burkina Faso a renoué avec une vie constitutionnelle normale. L’adoption par référendum, le 11 juin 1991, de la constitution de la IVème République constitue l’acte fondateur de ce renouveau démocratique. Les institutions républicaines générées par le nouvel ordre politique servent désormais de cadre formel pour la résolution des problèmes entravant la construction de l’Etat.

Avec cette démocratisation amorcée, des structures administratives sont mises en place à savoir un gouvernement chargé du pouvoir exécutif, une assemblée nationale chargée du pouvoir législatif et un conseil constitutionnel gardien de la constitution. Ces institutions républicaines mettent l’accent sur les principes de laïcité de l’Etat et l’égalité de tous les citoyens. De ce point de vue, la place de la chefferie traditionnelle semble caduque dans le processus démocratique au Burkina Faso.

Pourtant, quand des tensions surviennent, les autorités au plus haut niveau n’hésitent pas à recourir aux chefs traditionnels pour apaiser le climat. Ils sont sollicités pour faire la médiation dans les conflits, pour lancer des messages de paix et trancher des litiges. L’objectif de la présente étude est de montrer de rôle de ces dignitaires dans la résolution des crises au Burkina Faso. Pour ce faire, nous allons d’abord analyser le rôle des chefs traditionnels dans la médiation des conflits communautaires, ensuite relever l’association des chefs traditionnels aux initiatives de mobilisation et enfin faire mention de l’apport des chefs traditionnels dans le règlement des litiges.

1. Le rôle des chefs traditionnels dans la médiation des conflits communautaires

Même si les royautés et les chefferies du Burkina Faso ont des trajectoires différentes d’une communauté à une autre, il faut reconnaître que ces structures sont mises à contribution lorsque des affrontements entre communautés surviennent. L’Etat central fait appel aux chefs traditionnels pour qu’ils instaurent le dialogue entre les parties en conflit lorsque la force publique se montre incapable de ramener la quiétude.

L’intervention des leaders traditionnels des communautés est perçue comme un élément fondamental qui facilite l’engagement des différents acteurs non seulement dans le processus du dialogue mais surtout du respect des accords qui émanent des échanges. Dans ce sens, nous prenons l’exemple de la commune rurale de Thiou dans la région du nord du Burkina Faso.

En proie à des attaques terroristes depuis 2018, cette commune a décidé de mettre en avant le dialogue au détriment des armes à partir de 2020. Pour ce faire, des rencontres ont eu lieu entre les parties prenantes et des négociations engagées par les acteurs. Dans ce contexte de crise, il s’est trouvé que les seuls responsables capables de disposer de la légitimité pour rassembler les populations étaient les chefs traditionnels. Ceux-ci avaient réussi à engager un processus de dialogue ayant abouti au renoncement du combat par des jeunes enrôlés dans des groupes terroristes.

Cette initiative a été saluée par les plus hautes autorités du pays en son temps. Zakaria Soré (2019 :230) justifie l’influence des chefs sur le reste des populations par le fait que « les chefs traditionnels en tant que descendants des lignées qui ont fondé et assuré la survie des localités ont une légitimité qui leur permet d’avoir une influence sur les populations en milieu rural ».
En Afrique de façon générale, il existe trois sources de légitimité dans la gestion des affaires publiques, reconnues par la population : celle du pouvoir traditionnel, celle du pouvoir religieux et celle du pouvoir de l’État.

Même si l’organe judiciaire estime que seule la légitimité de l’Etat doit primer sur les autres pouvoirs, la réussite du processus de démocratisation réside dans la prise en compte de toutes les forces vives dans la gestion de la vie politique. C’est pourquoi l’instauration de la décentralisation constitue un leitmotiv qui permet de recréer un lien entre le pouvoir politique et les pouvoirs traditionnels et religieux. C’est en cela que nous estimons que, la démocratie pour se consolider en Afrique doit tenir compte de tous ces pouvoirs. Les chefs traditionnels se font passer pour les dépositaires d’une sagesse qui les placerait au-dessus des partis. Cela fait d’eux les garant de l’unité nationale et du développement et social du pays.

Cette conception des choses a amené le Nubado Yentangu à faire cette déclaration : « les chefs sont au-dessus des partis » (Beucher, 2017 :294). Pour Yacouba Zemba cité par Benoit Beucher (2017, p.295- 296) « Le chef traditionnel ne doit pas se mêler de la politique à l’occidentale. Le chef traditionnel est celui qui est garant des valeurs morales, spirituelles de la société et des hommes qu’il représente. C’est la personne qui rassure, qui rassemble. C’est celui chez qui tout sujet peut aller chercher du réconfort quand tout va mal ». Pour faire baisser la fièvre sociale consécutive à l’assassinat de Norbert ZONGO, le pouvoir de l’époque à un moment donné a recouru au service de chefs traditionnels et coutumiers pour faire le maintien d’ordre dans certaines localités.

Cette affaire a fait trembler le régime de Blaise Compaoré sur ses fondements. Journaliste d’investiguant sur le meurtre du chauffeur de François Compaoré, petit frère du président de la République, Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été retrouvés morts carbonisés dans leur véhicule à Sapouy, localité située à une centaine de kilomètres de Ouagadougou. Il s’en est suivi pratiquement une insurrection avec une vague de protestation et de grèves d’une ampleur inédite contre le pouvoir en place.

Le recours aux chefs traditionnels pour apaiser le climat social n’a pas manqué de susciter des inquiétudes au sein de la communauté nationale en ce sens que cela a donné lieu à des exactions. En effet, des chefs traditionnels se sont transformés en véritables chefs de milice décrétant l’expulsion des syndicalistes considérés comme des fauteurs de troubles. Suite au coup d’Etat du 30 septembre 2022 ayant consacré la prise du pouvoir par le Capitaine Ibrahim Traoré, deux factions des forces armées nationales constituées des partisans du nouvel homme fort et des soutiens du président déchu étaient prêtes à s’affronter.

La médiation menée par les leaders traditionnels et religieux a permis d’éviter le pire. Les chefs recourent aux valeurs socio-culturelles et aux mécanismes de demande de pardon des communautés du Burkina Faso. Cette précaution offre des gages de réussite dans la démarche de conciliation. En plus d’instaurer le dialogue entre des parties en conflit, les chefs traditionnels peuvent être mis à contribution pour des initiatives populaires.

2. L’association des chefs traditionnels aux initiatives de mobilisation

Conscient du poids de La chefferie traditionnelle sur l’imaginaire des populations et de ses symboles, les pouvoirs publics font appel à cette institution dans la mobilisation sociale autour des problématiques communes de développement. Par rapport à la mise en œuvre des politiques publiques, les acteurs administratifs et politiques mettent à contribution dans des messages de sensibilisation ou d’engagement. Ces appels sont souvent en lien avec la lutte contre le banditisme, l’incivisme et l’extrémisme violent.

Les canaux pour faire passer ces messages sont les médias dans la langue de leur terroir, le principal destinataire étant la population. Pour preuve, la lutte contre la stigmatisation ethnique et religieuse avec son corollaire d’extrémisme a connu l’implication des chefs traditionnels. Des messages de cohésion sociale sont adressés aux populations locales par ces leaders. Pour la réussite de leur mission, les autorités traditionnelles doivent garder une certaine neutralité et impartialité qui leur permettent d’éviter la politique politicienne.

Elles doivent s’abstenir d’afficher leur appartenance politique pour mettre l’institution politique traditionnelle à l’abri des dérives liées à son implication dans le jeu politique. Mais, des chefs traditionnels n’ont pas pu observer cette réserve au point de s’illustrer négativement par un quelconque zèle. Le Larlé naaba Tigré et naaba Niadfo de Kaya, tous élus députés au compte du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ne font pas mystère de leur appartenance à ce parti.

Lorsque les sociétés africaines traversent des crises sociopolitiques, les chefferies traditionnelles ont souvent constitué un vivier de personnalités morales pour la résolution de certaines crises sociales et politiques. Comme illustration, le pays traversait des moments de crise après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la contribution du Moogo Naaba a été d’un apport capital. Il a joué un rôle important en modérant les tensions à travers sa médiation lors du coup d’Etat du 15 septembre 2015. D’autres chefs se sont impliqués dans la résolution de conflits fonciers et intercommunautaires.

C’est le cas du chef de canton de Dédougou dans le règlement d’un différend foncier entre des autochtones et des migrants en mai 2016 à Solenzo. Il a été mis à contribution par Pascal Témai Benon, Gouverneur de la Boucle du Mouhoun. C’est donc pour dire que les chefs traditionnels sont des catalyseurs de paix et de stabilité dans nos sociétés. La loyauté des chefs traditionnels devrait permettre d’éviter un système clientéliste qui les ridiculise et leur fait perdre leur autorité et leur crédibilité.

Depuis longtemps, les autorités coutumières et traditionnelles sont à la merci des politiciens qui les utilisent à des fins politiques partisanes. Pourtant, la chefferie traditionnelle est une institution dont l’utilité sociale ne peut être mise en doute. Dans le cadre de la démocratie participative, les autorités traditionnelles peuvent à travers les valeurs de la démocratie traditionnelle participer à l’enracinement de la démocratie moderne. Elles œuvrent déjà à la médiation pour rétablir la paix dans des situations de conflit.

Dans le système de gouvernance démocratique, elles ont plus que jamais leur place et elles s’adaptent au contexte politique. La tradition est évolutive, dynamique parce qu’elle est sous l’influence des mutations sociales, politiques et économiques. Ce qui fait que les institutions politiques traditionnelles de par les valeurs traditionnelles peuvent être en cohérence avec la gouvernance démocratique. Elles participent aussi à trancher les litiges entre les sujets.

3. L’apport des chefs traditionnels dans le règlement des litiges

Les chefs coutumiers et traditionnels jouent un rôle prépondérant dans nos sociétés africaines. Ils réglaient les litiges sous l’arbre à palabres, non pas par les armes mais par des confrontations verbales en vue d’une justice impartiale. Ils sont les dépositaires des traditions, des us et coutumes et des valeurs africaines. Leur rôle primordial est de veiller à la préservation sinon à la protection et à la conservation du patrimoine culturel. La chefferie traditionnelle est un riche patrimoine qui fonde en partie l’identité des communautés. C’est pourquoi certains États africains institutionnalisent de plus en plus la chefferie coutumière et traditionnelle. Dans la conception moaaga, le chef est perçu comme une poubelle sur laquelle tout sujet peut déverser ses ordures.

Elu pour tout le peuple, le chef doit préserver la cohésion sociale. En se fondant sur ses prérogatives, il tranche les litiges concernant le foncier, le vol de bétail et les enlèvements de femmes. Garant des traditions, des coutumes, le pouvoir traditionnel joue un rôle prépondérant dans nos sociétés africaines. Il joue un rôle majeur qui est le renforcement de la cohésion sociale. Parlant de la place de la chefferie traditionnelle dans la gouvernance démocratique, Albert OUEDRAOGO (2014 :112) soutient ceci : « Mais il est indéniable qu’il s’agit d’une force sociale avec laquelle il faut compter dans la construction d’un véritable État de droit enraciné dans les valeurs endogènes… »

Le rôle déterminant des chefs traditionnels dans la société a amené des intellectuels à lancer un plaidoyer pour la reconnaissance d’un cadre légal affirmé aux chefs traditionnels et coutumiers, d’un statut de la chefferie traditionnelle. Cela consiste à la reconnaissance des chefs par les gouvernements pour leur contribution à la préservation ou la sauvegarde de l’unité nationale. Dans ce sens, Albert OUEDRAOGO (2014 : 110) affirme : « Tous ceux qui sont attachés aux valeurs africaines doivent plaider en faveur de l’adoption d’un statut protecteur de l’institution traditionnelle tant au plan matériel que symbolique ».

Dans les démocraties africaines, les pouvoirs politique, traditionnel et coutumier cohabitent. Les chefs étaient commis au règlement des conflits. Ils avaient de l’autorité. En attestent ces propos de Ludovic. O. KIBORA (1997 :150) : « Dans nos sociétés africaines le chef est en principe l’incarnation de l’autorité politique mais aussi morale. C’est le garant de la stabilité et de la paix. Son pouvoir qu’il reçoit des divinités et autres invisibles, lui confèrent une certaine aura ».

En ce qui concerne le pouvoir traditionnel, la chefferie est garante de la sauvegarde des valeurs africaines. Ainsi, les débats sur les conditions socioculturelles d’émergence et de consolidation de la démocratie en Afrique doivent permettre de prendre en compte l’héritage du patrimoine culturel. Ce point de vue mérite d’être nuancé en raison des mutations constatées au sein des communautés.

Avec le choc culturel, il n’est pas rare de rencontrer. Mais, comment valoriser ce pouvoir dans nos systèmes démocratiques, surtout lorsqu’on voit que les chefs traditionnels sont consultés et interviennent pendant les crises sociales et politiques pour les apaiser ? De par leurs rôles de stabilisateurs, de pacificateurs, de catalyseurs, faut-il constitutionnaliser ou institutionnaliser le pouvoir traditionnel ? Quelle place faut-il lui réserver dans le système de gouvernance démocratique ? La chefferie traditionnelle est une institution au passé pluriséculaire profondément ancrée dans la culture africaine.

La reconnaissance de leur statut conduit à la sauvegarde des valeurs culturelles et contribuera à l’enracinement de la démocratie. Cela leur permettra de jouer des rôles nouveaux au sein du système de gouvernance démocratique. Les chefs traditionnels ont de l’ascendance c’est-à-dire une forte influence morale et spirituelle sur la population et ils assurent la gestion des affaires publiques dans leur communauté de base. Ils contribuent au maintien de la paix civile, de la stabilité politique, de l’unité nationale, de la prospérité économique dans leurs différents milieux.

Par ailleurs, il est important de ne pas perdre de vue sur le fait que la constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle cache des enjeux politiciens. Au fait, le débat sur l’institutionnalisation de la chefferie traditionnelle vise moins à sauvegarder celle-ci que de limiter son immixtion dans la sphère politique. Dès lors, les chefs traditionnels sont perçus comme les concurrents des hommes politiques.

De plus, la reconnaissance du pouvoir traditionnel par la constitution s’accompagne d’avantages matériels et financiers qui dispensent le chef de s’en gager en politique. Enfin, la sauvegarde des valeurs traditionnelles vient en dernier ressort, puisque les chefs eux-mêmes reconnaissent que la modernité leur parle aussi et qu’ils y résistent de moins en moins.

Conclusion

La chefferie traditionnelle continue d’exercer une forte influence sur les populations des villes comme des campagnes. Elle jouit d’une certaine légitimité. C’est justement cet aspect qui amène les pouvoirs publics en perte de crédibilité à s’appuyer sur les chefs traditionnels pour trouver des solutions aux multiples crises. La médiation dans les conflits communautaires, le règlement des litiges et la mobilisation des populations autour des initiatives de développement constituent des acquis en terme d’apport de la chefferie traditionnelle.

Cette institution est un élément important du patrimoine culturel du Burkina Faso. A cet effet, son instrumentalisation à des fins politiciennes est à bannir. C’est pourquoi, une réflexion doit être menée pour trouver un statut aux acteurs de la chefferie traditionnelle sans pour autant les inféoder dans l’appareil d’Etat.

DABONE Alain
CNRST/INSS/DSJPH, Ouagadougou-Burkina Faso
alaindabone01@gmail.com
BATIONO Zomenassir Armand
CNRST/INSS/DLLN, Ouagadougou-Burkina Faso
zomenassir@yahoo.fr

Bibliographie

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