Aussitôt l’alerte donnée, les sapeurs-pompiers sont arrivés d’urgence sur les lieux pour éteindre les flammes, qui empêchaient tout passage au niveau des escaliers, et évacuer les habitants restés bloqués à l’intérieur des maisons.

Cela a nécessité un important arsenal des soldats du feu. C’est par une fenêtre qu’ils ont réussi à faire sortir deux victimes (une fille et un garçon) du 3e étage. Les badauds, venus nombreux, ont applaudi à tout rompre quand les éléments de la BNSP sont parvenus à les tirer de cet enfer.

Comment en est-on arrivé là ? A défaut de l’avis des techniciens et au vu de l’endroit d’où est parti l’incendie, l’on pourrait affirmer que les installations électriques en seraient la cause.

En effet, dans cet enclos où sont disposés les compteurs, des tripatouillages auraient eu lieu sur ceux-ci, sans oublier les pneus, vieux ordinateurs, pots de peintures qui y étaient entreposés.

Quelques locataires, dont le directeur du CENOU, Robert Sangaré, étaient visiblement très remontés contre la CNSS. "Plusieurs fois, nous avons interpellé la Caisse sur les risques d’incendies. En vain", se plaignent les habitants des lieux.

L’institution que dirige Idrissa Zampaligré est donc indexée. Il lui faut prendre ses responsabilités pour ne pas exposer les occupants de ses immeubles à l’insécurité.

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur Paalga