Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Le 10 septembre 2023, le gouvernement a décidé de lever la suspension de la radio Oméga après un mois . Dans ce communiqué, la direction générale du groupe Oméga dit prendre acte. Elle souligne néanmoins quelques incohérences de la part du gouvernement.
Communiqué sur la levée de la suspension de Radio Oméga
Dans un communiqué daté du 10 septembre 2023, le gouvernement a annoncé la levée de sa mesure de suspension de la diffusion des programmes de Radio Oméga, à compter du 11 septembre 2023 après exactement un mois sans antenne.
Le Groupe Oméga Médias prend acte de cette décision qui lève la sanction qu’il a toujours jugée injuste, illégale et sans fondement.
C’est pourquoi, Oméga Medias s’étonne d’apprendre que cette décision de lever la suspension fait suite à une requête de l’Observatoire Burkinabè des Médias (OBM), « à la demande de Radio Oméga » qui aurait « tiré leçon de cette sanction. »
Radio Oméga dément avoir demandé la médiation de l’OBM et n’a jamais dit avoir « tiré leçon de cette sanction » qu’elle continue de condamner.
Le 21 août 2023, Oméga Médias a reçu la visite de l’OBM qui a indiqué être venue « soutenir »notre groupe suite à la décision du gouvernement. La visite de soutien n’a pas été rendue publique à la demande de l’OBM qui s’est proposée de « négocier » avec le gouvernement pour la levée de la sanction. Cette offre de médiation n’a pas eu de réponse favorable de la part de Oméga Médias qui a clairement donné sa position et qui a rappelé à l’OBM avoir saisi les tribunaux.
Et la position de notre groupe reste inchangée depuis le début de cette affaire à savoir que la rédaction de Oméga a fait son travail en toute indépendance et dans le respect de l’éthique et de la déontologie qui guident le métier des professionnels des médias.
Le groupe Oméga rappelle qu’il a d’abord saisi le Conseil d’Etat, puis le Tribunal administratif de Ouagadougou, d’un recours en annulation contre la décision du gouvernement.
Par ailleurs, le 6 septembre 2023, Oméga Médias, représenté par son directeur général par intérim, Adam’s Kaled Ouédraogo et son rédacteur en chef, Abdoul Fhatave Tiemtoré, a été auditionné par le Conseil supérieur de la communication (CSC). En présence de ses avocats, Oméga a réaffirmé sa position, notamment la démarche professionnelle sans faille qui a entouré la réalisation et la diffusion de l’interview mise en cause, celle-ci ayant été faite selon les règles de déontologie du métier de journaliste et selon la responsabilité sociale de tout média burkinabè.
Radio Oméga remercie ses auditeurs, les représentants des organisations professionnelles des médias, les organisations de défense de droits l’homme et toutes les personnes attachées à la liberté de presse et d’expression pour leurs soutiens à l’endroit de sa direction et de son personnel.
La Direction Générale
Vos commentaires
1. Le 11 septembre 2023 à 10:38, par Vive la liberté de presse ! En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Le MPSR2 en plus de son pouvoir militaire naturel, s’est adjugé le pouvoir politique par les armes du peuple. Comme si cela ne suffisait pas, il a osé s’immiscer dans les affaires judiciaires en lorgnant le pouvoir judiciaire. Bravo aux magistrats, avocats et autres auxilliaires de justice qui ne se sont pas laissés faire. Voilà à présent que le MPSR2 fourre son nez dans la presse pour vouloir s’accaprer du 4ème pouvoir. De grâce, laissez nous ces deux pouvoirs (Justice et Presse) comme parapluie pour nous protéger des dérives de la soif des pouvoirs des militaires putschistes sinon nous serons très bien grillés en plus du terrorisme que ces mêmes putschistes n’arrivent pas à juguler. De grâce, au nom de Dieu et de nos ancêtres, laissez nous ces derniers pouvoirs.
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Le 11 septembre 2023 à 11:11, par AZERTY En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Cher ami "VIVE LA LIBERTE DE PRESSE" il ne faut pas mélanger les choses ici.
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Le 11 septembre 2023 à 12:25, par PIONG YANG En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Les soutiens tubes digestifs sont de nouveaux sur le sol burkinabè. N’oubliez pas que l’empereur Blaise Compaoré bien plus puissant avec des réseaux internationaux solides a fuit. IB devient très impopulaire après avoir accumulé des erreurs à la limites inintelligibles. Le fusils ne peut pas tout faire dans ce pays. Réfléchissez vous même. L’avenir n’est jamais loin.
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Le 11 septembre 2023 à 23:27, par seagal En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
La presse non plus ne peut pas tout faire. essayer de mettre de l eau dans votre vin. De toutes les facons c est lui le presi du Faso pour le moment
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Le 11 septembre 2023 à 11:13, par Nabiiga En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
@ Vive la Presse : Chasser les terroristes ; pas chasser la presse :
Le pouvoir a été volé non pas pour chasser la presse et menacer tous ceux qui y exercent un metier de l’homme de la presse, mais bien pour chasser les terroristes ; terroristes qui ne font pas le doute de leurs présence sur notre territoire. La preuve ? 54 d’entre-nous sont tombés sous les balles de ces terroristes. S’en prendre à la presse et aux journalistes c’est de frapper sur la mauvaise porte car le coup d’état avait, (je dis bien avait, ; c’est changé depuis longtemps pour chasser la presse et les impérialistes) pour mission de chasser les terroristes, ; hey ben, chassez-les et vite ; et laissez les journalistes en paix.
Voilà !
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2. Le 11 septembre 2023 à 11:17, par Beouco En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Bravo a Radio Omega
Tant pis pour ceux qui se laissent faire.
A bas la dictature
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3. Le 11 septembre 2023 à 11:27, par max En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Oh que si,si vous n’avez pas tiré leçon allez y interviewer un chef rebelle terroriste encore.
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Le 11 septembre 2023 à 12:16, par Lucide En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Vraiment "Max" c’est ça quoi ! S’ils n’ont pas tiré la leçon qu’ils refassent alors la même faute !
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Le 12 septembre 2023 à 10:46, par kwiliga En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Bonjour max, bonjour Lucide,
Peut-on qualifier quelqu’un qui défend un président légitimement élu, contre des militaires putschistes de "rebelle terroriste" ?
La dictature militaire est un cancer et il semble qu’une partie de notre population ait attrapé une "rumeur" au cerveau !
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4. Le 11 septembre 2023 à 11:44, par Passakziri En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Vraiment il y a une prolifération de Pinocchios au Faso . A moins que qui se ressemble se soit assemblé dès le début. Non , on ne gère pas un pays comme on gère ses frustrations dans une cour de récréation de bambins de 5 à 12 ans. Non , les sanctions arbitraires basées sur le sentimentalisme et la satisfaction d un ego démesuré est simplement puéril et indigne du pays des hommes intègres. Je le répète, n en déplaise aux vuvuzelas.
Passakziri
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Le 11 septembre 2023 à 17:19, par Nabiiga En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
@ Passakziri : Chapi !
Chapi, Nabiiga est derriere toi. On n’est pas dans un cours de récréation mais dans une situation nationale grave, gérés par des novices dans tout, sauf le sentimentalisme démesuré. Problème cependant est, au lieu de s’en prendre à eux-mêmes d’avoir échoué à réaliser ce qu’ils ont pourtant juré d’accomplir, on est servi des échappatoires en échappatoires, des drames en drames au front.
À en croire le nom pompeux et vide de toute logique qu’ils se sont donné, la guerre contre le terrorisme serait une affaire longtemps oublié dans l’esprit national mais hélas, les gandawgos se cherchent, sont en train de gratter les têtes en se demandant comment faire et sur quel pied faut-il danser face à cet échec cuissant devant les terroristes
Pire, ce sont des putschistes des plus nuls et des plus désorientés que le Burkina ait connu depuis son indépendence. Vous avez fait irruption sur la scène nationale prétextant la mauvaise gestion de la guerre, d’où les drames incessants, avec à la clé, la perte en vie humaine des membres de nos FDS. Arrivée au pouvoir par un coup d’état (pourtant promu par Rock Christian Kaboré) Damiba de triste mémoire a tout simplement garé la reconquête du territoire pour devenir réconciliateur-en-chef du Faso. Pour lui, ce n’était pas question de se concentrer sur la reconquête du territoire, le nom MPSR nonbobstant, mais l’unification de tous les fils et fills de ce pays à commencer par la rentrée définitive de Blaise au pays avec impunité. Il a, en effet, fait rentrer Blaise à Ouaga.
Il s’est vu dégommé par d’ autres putschites nuls. Entre en scène un certain Ibrahim,. À premiere vue, on dirait qu’enfin voilà, quelqu’un qui serait très probablement intéressé à en découdre avec les terroristes ; que nenni.
Comme Dambia avant lui, il s’en est pris aux impérialistes pour tester les eux d’abord, ensuite s’en est pris à la presse ; entre temps, les terroristes avancent, imperturbables de ce qui on chasse de notre territoire et qui on fait venir ; ils avancent seulement. La preuve ? 54 âmes sont perdus.
Où sont passés nos amis ?
Où est passé la fédération qui devait assurer un front de combat uni ?
Où sont les Russes ?
Enfin, où est passé la reconquête du territoire ?
Est-il en train d’être reconquis ?
Quel bilan, même provisoire, qu’on puisse mettre sous la dent en attendant ?
Rien ! Rien ! Rien ! Dégagez et vite !!!!
Nabiiga n’a pas de bord partisan, il critique sèchement et applaudit bruyamment ou critiques et applaudissements sont dûs.
Chasseurs des impérialistes, à vos marques, prêts, insultez Nabiiga !!!!
N’gaw !!
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5. Le 11 septembre 2023 à 11:54, par Nassa En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Bravo Oméga !
Il ne faut pas accepter des mensonges pour aider le gouvernement à sauver sa face. Ils ont commis une dérive dictatoriale, autant assumer. C’est une question de principes.
S’ils se trouvent trop important pour demander pardon, alors qu’ils ferment. Ils peuvent même fermer tout le Burkina en même temps.
Tout a une fin ici-bas. Il faut être humble parfois.
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6. Le 11 septembre 2023 à 12:12, par Ram En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Pour une des rares fois je soutiens Omega médias dans leur sortie publique
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7. Le 11 septembre 2023 à 12:59, par Den Babili Mansa En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Félicitations à Omega media d’avoir démenti les communications de cette organisation à caractère populiste. finalement ils ne sont bon a rien. Un pays ne se gère pas comme une relation copain copine. Après que la lutte contre le terrorisme a manqué de porter ses fruits et que les gens n’ont rien à présenter comme bilan, ils descendent sur les simple citoyen pour faire valoir leur dictature. C’est mieux d’appliquer cette dictature sur les terroristes qui nous empêchent de respirer.
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8. Le 11 septembre 2023 à 13:05, par De Balzac En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Après cette sortie, que dit l’OBM qui dit avoir joué la médiation. Vous voyez comment les uns induisent les autres en erreur. L’OBM aurait dû laisser la radio se débrouiller seule et exercer ses droits en justice.
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9. Le 11 septembre 2023 à 14:08, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
oui ! cest cela ! alors payer intégralement les employés .
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10. Le 11 septembre 2023 à 14:14, par boss En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Continuer donc à amplifier la communication des chefs rebelles et des terroristes au nom de "la liberté d’expression". Allez-y aussi ouvrir une antenne en Ukraine et donnez-y la parole au gouvernement russe...
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11. Le 11 septembre 2023 à 15:00, par Gambazè En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Bonjours à tous !
Je voudrais féliciter le gouvernement pour sa décision de levée de suspension de la radio Oméga. Également les défenseurs de la liberté de presse dans notre pays pour les actions multiformes ayant abouties à ce dénouement heureux.
Je voudrais par cette même occasion interpeller l’ensemble des burkinabè sur leurs responsabilités individuelles et collectives sur la cohésion sociale. En effet, chacun devrait s’investir dans une logique de pacifier les rapport entre les burkinabè d’une part, les gouvernants et les citoyens d’autre part, en réclamant avec respect la réparation des manquements constatés ça et là, et ne pas sauter chaque fois sur les maladresses des autorités pour les dénigrer et souvent affaiblir nos institutions au profit d’individus malveillants qui n’attendent que ça. Nous devons rester vigilant en veillant au respect des libertés démocratiques individuelles et collectives mais aussi ferme face tous ceux qui pensent qu’ils peuvent profiter de nos petites querelles de famille pour nous affaiblir et même déstabiliser nos institutions. "Ngaw deh".
Tous unis pour la patrie (développement dans tous les domaines et l’intérêt général) nous vaincrons.
DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO, AMEN !
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12. Le 12 septembre 2023 à 12:59, par Koudtenga En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Que chacun mette seulement de l’eau dans son vin. S’ils n’ont pas tiré leçon qu’ils interview encore ce monsieur.
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13. Le 12 septembre 2023 à 22:45, par Soum En réponse à : Burkina/Liberté de presse : « La radio Oméga n’a jamais dit avoir tiré leçon de cette sanction » selon sa direction générale
Bravo à vous Radio oméga ! On vous soutient à 1000%
Le Burkina est pas une dictature ! Putschistes, il y a des terroristes à aller combattre et des PDI à reloger. C’est ça la votre travail
Que Dieu sauve notre Faso
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