Vous avez dit CIFOB ?

Créé le 09 septembre 2011, le CIFOB poursuit les objectifs ci-après : (i) la représentation de la filière et la défense de ses intérêts en servant d’interface entre les différents acteurs et les tiers pour la définition des politiques, des stratégies et des méthodes de production, (ii) le développement et la viabilisation des outils et des fonctions communes clés de promotion de la filière relatifs à la recherche, la formation et l’appui/conseil, la simplification des procédures, la proposition de taxation, l’accès aux produits financiers, (iii) la promotion et la gestion des accords interprofessionnels de la filière, (iv) la promotion et la garantie de la qualité de la filière oignon et la création des labels, (v) le développement de la concertation entre les différentes professions de la filière afin de faciliter l’harmonie de leurs propositions et l’amélioration de la communication et des échanges entre elles, (vi) la centralisation, le traitement et la diffusion d’une part des informations statistiques sur les membres et d’autre part, des données permettant de suivre les effets/impacts des activités mises en œuvre.

Le CIFOB compte deux (2) coordinations : (i) celle de l’Union Nationale des Producteurs d’Oignon du Burkina (UNAPOB) qui vise à accroitre qualitativement et quantitativement la production de l’oignon du Burkina tout en répondant aux exigences du marché et (ii) celle de l’Association professionnelle des Commerçants du Burkina (APCOB) qui a pour objectif de contribuer à l’épanouissement des commerçants d’oignons. L’assemblée Générale du CIFOB compte quinze (15) membres pour chacune des deux (2) coordinations.

Des acquis CIFOB

Pour l’atteinte de ses objectifs, le CIFOB mène de nombreuses activités qui sont entre autres : le renforcement de ses capacités techniques et organisationnelles qui entre dans le cadre des formations sur plusieurs aspects : en technique de plaidoyer et de négociation, sur la gouvernance et la gestion organisationnelle, sur l’acte uniforme OHADA, sur la communication interne et externe et en gestion administrative et financière.

En plus du renforcement des capacités il y a des voyages d’études et d’échanges dans plusieurs pays de la sous-région tels que le Sénégal, le Ghana, la côte d’Ivoire et le Niger.

Le CIFOB capitalise comme acquis la conformité de ses membres à l’acte uniforme OHADA, obtention temporaire auprès du ministère de l’agriculture de locaux pour abriter son siège, l’acquisition d’outils de communication, la mise en place de systèmes de gestion au sein des structures, l’adoption de bonnes techniques de conservation de l’oignon et l’obtention d’un site de stockage en Côte d’Ivoire.

Des difficultés et défis du CIFOB

A l’instar de toutes organisations, le CIFOB rencontre de nombreuses difficultés dans la mise en œuvre de ses activités et parmi ces difficultés s’identifient l’insuffisance des ressources humaines et financières. A cela s’ajoute la situation sécuritaire qui réduit la mobilité des acteurs sur le terrain.

Au regard des insuffisances relevées, des challenges liés au renforcement des capacités et à l’amélioration de la connaissance et la maîtrise de l’économie s’imposent au CIFOB. Pour assurer l’épanouissement de la filière oignon, il faut en effet renforcer les capacités techniques et managériales en vue d’une bonne exécution sa mission. Et renforcer aussi la connaissance et la maîtrise de l’économie de la filière pour une prise en compte des enjeux et spécificités de la filière oignon dans les politiques publiques nationales.

Des perspectives du CIFOB

En termes de perspectives, le CIFOB compte mettre en œuvre les actions idoines pour pallier les difficultés qu’il rencontre. Il s’agit notamment d’améliorer les actions de communication en vue d’assurer plus de visibilité à la filière oignon. Il travaille aussi à améliorer les rendements et la qualité de l’oignon produit au Burkina, pour occuper une place de choix sur le marché régional et international. Cela nécessite l’amélioration des conditions de transports et de commercialisation. Il y a en outre l’autonomisation financière de l’interprofession oignon qui demeure la raison d’être du CIFOB.

Le Projet d’Appui à la Promotion des filières agricoles (PAPFA), dans le cadre du partenariat qu’il établit avec les interprofessions, a appuyé le CIFOB sur quatre (4) années, soit depuis 2020. Ces appuis importants reçus du PAPFA ont permis entre autres au CIFOB, d’élaborer sa stratégie de communication et d’entamer sa mise en œuvre.

« Le partenariat avec le PAPFA qui dure depuis 2020, a été d’un grand apport à notre organisation en ce qu’il nous a permis de renforcer les capacités de nos membres et la visibilité des actions de notre interprofession en termes financiers, l’appui du PAPFA s’élève à 15 903 400 F CFA. Au-delà de cet appui financier, nous apprécions particulièrement le partenariat avec le PAPFA. Grâce à ce partenariat, nous le CIFOB a pu : (i) élaborer un plan de communication d’amorcer sa mise en œuvre à travers la formation des membres du Conseil d’administration (CA) et du secrétariat exécutif (SE) sur la gestion de la communication interne et externe et d’entamer la réalisation et la diffusion d’articles sur la filière, (ii) former les membres du CA et du SE sur la gestion d’une interprofession, le dialogue interprofessionnel et la gouvernance de la filière, (iii) renforcer les capacités des membres du CA et du SE en plaidoyer et négociation, (iv) organiser un atelier de planification des actions de production et de commercialisation de l’oignon, (v) actualiser son plan stratégique de développement et bénéficier de matériel informatique et bureautique » Mahamadi KANAZOE, Président du CIFOB

Le PAPFA est une initiative conjointe du Gouvernement du Burkina Faso, du Fonds international de Développement agricole et des bénéficiaires. Il a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté et stimuler la croissance économique.
Service de Communication CIFOB