Burkina/72 heures de la diaspora : La deuxième édition se penche sur la problématique de l’autosuffisance alimentaire en Afrique
L’Association de la diaspora pour le développement durable de l’Afrique (DIAFASUD) a procédé à la cérémonie inaugurale de la deuxième édition des 72 heures de la diaspora, ce vendredi 18 août 2023, à Ouagadougou. A travers cette vitrine, la diaspora souhaite ainsi ajouter sa pierre à l’édifice en ce qui concerne le développement socio-économique de l’Afrique et plus particulièrement du Burkina Faso.
Le thème retenu pour cette année est : « Problématique de l’autosuffisance alimentaire en Afrique : contribution de la diaspora » . Selon les initiateurs, le continent africain ne peut prétendre au développement sans une autosuffisance alimentaire. Il doit travailler même à pouvoir exporter ses produits hors de l’Afrique. C’est la clé d’un développement durable et efficient.
- Les conférences vont permettre de procéder à un partage d’expériences
Durant trois jours (18 au 20 août 2023), il va se tenir au sein du musée national, des conférences sur le thème, une formation de jeunes sur l’agrobusiness, des sensibilisations, un reboisement, une exposition sur des business de la diaspora, un match de football et un dîner gala.
- Il a été demandé d’immigrer sans pour autant oublier la terre mère
En plus de la formation prévue pour le 19 août, la quarantaine de jeunes formés vont bénéficier du matériel et d’une dizaine de poussins pour démarrer une activité d’élevage. Ils vont recevoir également un certificat de formation. Les panélistes invités sont des exemples dans le domaine de l’agrobusiness. « Il ne sert à rien de former les jeunes théoriquement sans les aider à la pratique. Nous allons faire un reboisement au nom du développement durable. Il faut toujours laisser quelque chose à la progéniture. En trois jours, nous allons célébrer la diaspora. Il y’a de nombreuses entreprises qui ont été créées par la diaspora. La diaspora représente un pont entre l’extérieur et l’Afrique. Il ne faut pas considérer l’immigration comme une mauvaise chose. C’est la gestion de cette diaspora qui va faire la différence. La diaspora doit travailler à développer le continent à travers la connaissance et l’investissement. Tu peux rester là-bas et ne pas oublier l’Afrique », a justifié le président de DIAFASUD, Issifou Ouédraogo.
- « Nous avons voulu mettre en lumière la diaspora qui fait beaucoup pour l’Afrique », Issifou Ouédraogo
Il faut noter que DIAFASUD compte la diaspora de tout le continent africain. Le public est attendu au musée national pour découvrir les différentes expositions de la diaspora.
SB
Lefaso.net