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Burkina/Autonomisation des femmes : Leur capital humain amélioré, selon les résultats de recherches du CEDRES

Publié le mardi 25 juillet 2023 à 14h00min

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Burkina/Autonomisation des femmes : Leur capital humain amélioré, selon les résultats de recherches du CEDRES

Le Centre d’études, de documentation, et de recherches économiques et sociales (CEDRES) de l’université Thomas Sankara, en collaboration avec le Centre de recherches anglophones (CREA), a organisé, ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, un atelier pour présenter les résultats de recherche qu’il a eu à mener sur différents sujets de société. La cérémonie d’ouverture de cet atelier de dissémination a été présidée par le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba, aux côtés du représentant du directeur exécutif du CREA, John Gitari.

Ces résultats interviennent dans le cadre d’une recherche collaborative entre le CEDRES et le CREA et ont porté sur le développement du capital humain, la prospérité de l’éducation, les inégalités sociales, et l’autonomisation économique des femmes au Burkina Faso.

Vue des participants présents à l’atelier de dissémination des résultats de recherche du CEDRES

Ainsi, ces recherches ont été menées par plusieurs équipes d’enseignants-chercheurs des deux centres de recherche. Pour l’équipe d’Aïcha Tiendrébéogo, dont le travail a porté sur le niveau d’éducation des femmes, de leur autonomisation économique et de la mortalité infantile, il ressort qu’il y a une amélioration du niveau d’éducation des femmes au Burkina. Un fait qui se traduit par leur accès à l’éducation et leur alphabétisation. Et cela améliore leur autonomisation économique et par la même occasion réduit le taux de la mortalité infantile, a souligné l’enseignante-chercheuse, Aïcha Tiendrébéogo.

Aïcha Tiendrébéogo, enseignante-chercheuse et membre de l’équipe qui a mené la recherche sur l’autonomisation des femmes, la mortalité infantile et le niveau d’éducation des femmes

Cependant, cela ne semble pas avoir un impact sur leur pouvoir de décision sur le revenu du ménage, explique-t-elle, parce que le niveau d’éducation des femmes, surtout au niveau du secondaire, reste très faible avec 36 %, et moins de 10 % au supérieur.

Au vu de ces résultats, les chercheurs ont fait des recommandations en proposant de sensibiliser et de booster beaucoup plus la conscience des femmes. Ils ont également recommandé la continuité dans les politiques en faveur de l’éducation des filles et des femmes. Ce, dans le but d’améliorer leur autonomisation économique en leur permettant d’avoir accès à des activités génératrices de revenus.

Le Pr Youmanli Ouoba, directeur exécutif du CEDRES, exprimant sa satisfaction pour l’aboutissement de ces recherches et souhaite leur prise en compte dans les politiques publiques

Quant à la recherche sur les investissements directs étrangers et le développement du capital humain au Burkina, il ressort, selon Dr Bazié et son équipe, qu’ils sont un vecteur de mobilisation de recettes fiscales et sont utilisés pour financer l’éducation qui est en majeure partie laissée à l’Etat. Alors que l’on voit qu’il y a des obstacles de financement de l’éducation, mais à travers la responsabilité sociale des entreprises, les investissements directs étrangers contribuent énormément à accroître l’offre d’éducation au Burkina Faso, a-t-il précisé, tout en soulignant que le capital humain est très important. Car la connaissance qu’a un individu le rend productif et lorsqu’il est productif, il peut améliorer ses résultats sur le terrain et accroître le niveau du revenu national.

Une photo de famille entre les deux équipes du CEDRES et du CREA

Par ailleurs, ces résultats, selon le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba qui a présidé l’ouverture de cet atelier, montrent la collaboration fructueuse entre les deux centres (CEDRES et CREA). L’atelier vise, selon lui, à partager avec le public les résultats de ces recherches sur le capital humain qui constitue l’arme la plus puissante pour changer le monde, comme le disait Nelson Mandela.

Il faut rappeler que ces recherches, menées courant 2021-2022 et qui ont pris fin en mars 2023, sont entièrement financées par le Centre de recherches anglophones.

YZ
Lefaso.net

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